Débutant cette saison en F1 – après avoir aligné les titres en Formule 3 et Formule 2 en 2020 et 2021 -, Oscar Piastri n’a pas tarder à prendre ses marques au sein de l’écurie McLaren, et au sein du peloton de manière générale.
Profitant du renouveau de l’équipe cet été, Piastri a décroché ses premiers top 5 en Grande-Bretagne (4e) puis en Hongrie (5e), avant de signer son premier podium à Suzuka (3e).
Ce week-end, lors du Grand Prix du Qatar, le natif de Melbourne a impressionné encore davantage, signant la pole, puis la victoire lors de la course Sprint, avant de terminer à la deuxième place après une course solide, malgré des conditions extrêmement difficiles, devançant, comme la veille, son équipier Lando Norris pourtant plus expérimenté.
Manager du jeune Australien, Mark Webber, lui-même ancien pilote de F1 – chez Red Bull notamment -, n’a pas manqué de confier son admiration pour le jeune homme de 22 ans, qu’il compare aux plus grands de ce sport.
“Oscar me fait penser à Prost en ce sens que c’est un pilote réfléchi”, a ainsi déclaré Mark Webber à la chaîne britannique Channel 4. “Il est incroyablement calme quelles que soient les circonstances et il prend toujours le temps de l’analyse, de la réflexion.”
“Au début, quand je l’ai connu à l’époque de la Formule 3, je le trouvais un peu mou et j’avais envie de le secouer”, continue l’Australien. “Mais en réalité il est comme ça et il ne sert à rien de le bousculer. Il est son propre maître et tire les enseignements de chaque expérience, ce qui explique qu’il s’améliore à chaque course.”
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Animatrice du championnat féminin des W Series ces dernières saisons, membre de l’équipe Aston Martin F1 depuis 2021, Jessica Hawkins a pu avant cela prendre part à diverses sessions de préparation sur le simulateur de l’écurie de Silverstone afin de se préparer à prendre la piste au volant d’une F1.
Hawkins, 28 ans, a ainsi pu prendre le volant d’une monoplace AMR21 lors d’une journée de test en Hongrie la semaine dernière (jeudi 21 septembre), où le pilote de réserve Felipe Drugovich a également pris la piste.
Cette journée d’essai a été retardée par la pluie, apparue en matinée sur le Hungaroring, mais Hawkins, tout comme Drugovich, ont pu prendre la piste par la suite, sur un revêtement encore humide par endroits.
“Je tiens à dire un grand merci à toute l’équipe AMF1 de m’avoir fait confiance, de croire en moi et de m’avoir donné cette opportunité”, s’enthousiasme Jessica Hawkins.
“Il m’a fallu beaucoup de sang, de sueur et de larmes pour en arriver là. Quand j’ai entendu pour la première fois que cela pourrait être une possibilité, j’avais du mal à y croire.”
Hawkins “veut inspirer d’autres femmes”
“J’ai dû garder le secret depuis des mois maintenant – ce qui était assez difficile ! Cela en valait vraiment la peine et cela m’a donné des informations vraiment précieuses. Rien ne sera comparable à l’accélération et au freinage d’une voiture de Formule 1 et, après avoir regardé les données, je suis vraiment fière de ma performance.”
“Piloter l’AMR21 a été pour moi un rêve devenu réalité et que j’étais prête à réaliser depuis longtemps”, continue-t-elle. “Je vais continuer à pousser pour obtenir davantage et, ce faisant, je veux inspirer d’autres femmes et leur faire savoir qu’elles devraient poursuivre leur rêve, quel qu’il soit.”
À noter que Jessica Hawkins est devenue la première femme à piloter une Formule 1 depuis cinq ans, après le dernier test de Tatiana Calderon en 2018 sur une Sauber (actuellement Alfa Romeo).
On ajoutera enfin que Jessica Hawkins défendra en 2024 les couleurs de l’écurie Aston Martin dans la nouvelle série F1 Academy, lancée cette saison par la FIA, et dans laquelle s’impliquera la structure britannique à partir de la saison prochaine.
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Qualifié pour la première fois de sa carrière sur la première ligne au départ aux côtés du poleman Max Verstappen, Oscar Piastri a pris un bon envol à l’extinction des feux, se positionnant momentanément – presque – à la hauteur du pilote Red Bull.
Mais le jeune Australien, redoutant l’accrochage avec le leader du championnat du monde, a sensiblement levé le pied à l’amorce du premier virage, permettant également à son équipier Lando Norris, parti troisième, de virer devant lui à l’extérieur.
L’ordre des trois premiers allait demeurer inchangé durant toute la course, les deux pilotes McLaren terminant sur le podium derrière Verstappen, Oscar Piastri signant son premier top 3 en Formule 1, pour sa première saison dans la discipline.
Piastri en “position idéale pour imiter Senna et Prost”
En repensant au départ, le pilote australien s’est furtivement remémoré un épisode célèbre de l’histoire de la Formule 1.
“Eh bien, en y repensant maintenant, j’étais dans la position idéale pour imiter Senna et Prost, c’était vraiment parfait, c’est vrai”, a déclaré Piastri à l’issue de l’épreuve.
Référence faite à l’accrochage légendaire entre Ayrton Senna (McLaren) et Alain Prost (Ferrari), au départ du Grand Prix du Japon 1990 à Suzuka. Le Brésilien, parti de la pole position, avait alors perdu l’avantage de sa position dès l’extinction des feux, après avoir été contraint de s’élancer du côté sale de la piste.
Après avoir vu Prost prendre l’avantage avant le premier virage, dans une manœuvre cruciale dans leur lutte pour le titre mondial, Senna avait alors percuté la Ferrari à l’intérieur au premier virage, envoyant les deux voitures dans le mur de pneus.
Un accident qui assurait le titre mondial à Ayrton Senna, un an après un autre accrochage polémique entre les deux hommes, alors équipiers chez McLaren, et qui avait cette fois amené le troisième titre mondial d’Alain Prost.
Norris avait demandé à Piastri d’imiter Prost et Senna
“Mais non, j’ai vu que j’avais pris un bon départ, j’étais un peu trop excité sur la pédale d’accélérateur dans la deuxième partie du départ et à ce moment-là, je savais que je n’étais pas assez à la hauteur de Max”, continue Piastri.
“Je pouvais voir que Lando arrivait à l’extérieur. Alors oui, je pense que se contenter de la troisième place était définitivement l’option la plus sûre à ce stade.”
“Je n’ai tout simplement pas été assez rapide à certains moments de la course, je pense.”
Pour l’anecdote, la veille de la course, Lando Norris avait évoqué avec humour le même incident Senna-Prost, en s’adressant à son jeune équipier.
“Oscar, si tu veux imiter Ayrton Senna avec Alain Prost dès le virage numéro un…”,avait alors plaisanté le Britannique lors de la conférence de presse post-qualifications. “Tu peux le faire sans hésiter. Ce serait super pour moi !”
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Ecarté par l’écurie Haas à la fin de la saison dernière, le pilote allemand de 24 ans a pu garder un pied en Formule 1 grâce à Mercedes, qui lui a offert un rôle de pilote de réserve cette saison.
Toujours en quête d’un retour en tant que pilote titulaire en 2024, le fils de la légende Michael Schumacher voit toutefois ses options s’amenuiser.
Alors qu’AlphaTauri vient de confirmer Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo pour l’an prochain, il ne reste plus désormais qu’une possibilité pour Schumacher, briguer le deuxième baquet chez Williams aux côtés d’Alexander Albon, Logan Sargeant n’ayant toujours pas été confirmé pour la structure britannique à l’issue de cette saison.
Dans ce contexte, Mick Schumacher semble désormais envisager d’autres options pour la suite de sa carrière, et son avenir pourrait bien passer par l’endurance.
Bruno Famin, le directeur par intérim de l’écurie Alpine F1, a en effet révélé des contacts avec le jeune Allemand lors d’une interview à Sky Germany dans le cadre du Grand Prix du Japon le week-end dernier.
“C’est vrai que nous discutons avec Mick de la possibilité de courir dans notre programme d’endurance avec l’A424”, a ainsi déclaré le Français.
“Ce serait une bonne opportunité pour les deux parties mais pour le moment nous ne faisons que discuter. J’espère que nous organiserons bientôt un test.”
Impliqué de longue date en endurance, Alpine évolue cette saison en championnat du monde WEC avec un prototype Oreca 07 de la catégorie LMP2.
Il s’agit toutefois d’une saison de transition pour la marque française, dont l’engagement en endurance est géré par la structure Signatech, et qui prépare son entrée en Hypercar avec la toute nouvelle A424, qui a effectué ses premiers essais cet été.
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Pilote Ferrari depuis 2019, un an après ses débuts en Formule 1 chez Alfa Romeo Sauber en 2018, Charles Leclerc semble indissociable de l’écurie de Maranello, avec laquelle il s’est imposé à cinq reprises.
Mais, les errements de la structure italienne – stratégiques surtout -, l’an passé, qui ont contribué à plomber ses ambitions de titre, et le manque de performance actuel des monoplaces rouges, ont conduit à faire naître des rumeurs de transferts de Leclerc à l’issue de 2024.
Ce dernier a notamment été lié à un passage retentissant au sein du giron Mercedes, une rumeur vite balayée cependant par l’intéressé, alors que l’écurie de Brackley a récemment confirmé ses deux pilotes actuels, Lewis Hamilton et George Russell, pour deux nouvelles saisons.
Dans une récente interview accordée à BBC Sport, le pilote de la principauté, qui fêtera ses 26 ans en octobre, a répété son attachement à la Scuderia.
“J’ai toujours aimé Ferrari et j’aimerais rester”, a ainsi répété Leclerc. “J’ai toujours dit très clairement que mon objectif était d’essayer d’être champion du monde, mais d’abord avec Ferrari.”
“Je sais à quel point c’est difficile. Nous ne sommes pas dans la situation la plus facile. Il y a un grand écart à combler pour atteindre le niveau de Red Bull, mais Ferrari m’a aidé avant d’entrer en F1, a cru en moi et m’a mis très tôt dans le siège Ferrari, et c’est toujours une équipe que j’ai adorée.”
“Ma priorité est de gagner avec Ferrari et je ne m’inquiète pas de savoir si j’y parviendrai ou quoi que ce soit. Nous devons juste travailler sur l’équipe et essayer de l’améliorer autant que possible, et j’espère pouvoir y parvenir un jour.”
La prolongation de contrat n’est pas “la priorité”
Pour autant, la prolongation de contrat entre Charles Leclerc et Ferrari au-delà de 2024 se fait encore attendre, même si celle-ci semble être une formalité, au contraire de Carlos Sainz, dont le départ après 2024 est de plus en plus évoqué.
“Il y a quelques blagues ici et là, mais pas encore de discussions sérieuses”, continue Leclerc. “Honnêtement, je ne suis pas pressé.”
“Je ne pense pas que la priorité de Ferrari soit de me signer pour le moment, ce qui est compréhensible car nous sommes tous concentrés sur le fait d’essayer d’avoir la meilleure voiture de course possible le plus rapidement possible.”
“Je comprends cela. Donc pour l’instant, nous nous concentrons uniquement sur la saison. Je suis sûr que les discussions arriveront à un moment donné au cours de la saison, probablement un peu plus tard.”
Alors qu’il aborde ce week-end le Grand Prix à domicile de son équipe, à Monza, Charles Leclerc pointe au sixième rang, à trois unités derrière Sainz, et à égalité de points avec George Russell.
Ferrari pointe elle au quatrième rang du classement constructeurs derrière Red Bull, Mercedes et Aston Martin.
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