L’écurie Mercedes veut rester sur sa dynamique positive aperçue à Melbourne. George Russell et Lewis Hamilton avaient en effet mené le début du Grand Prix après s’être qualifiés deuxième et troisième.
Malchanceux, Russell était contraint à l’abandon sur casse moteur alors que son coéquipier offrait à Mercedes son premier podium de la saison après une solide performance. Toutefois, ce n’est pas suffisant pour les Flèches d’Argent qui veulent se battre pour des victoires.
“Il est important de rester sur la bonne voie et de ne pas trop osciller entre l’exubérance et la dépression ; de rester rationnel et de croire en notre direction, de croire en la capacité de l’équipe.“ a analysé Toto Wolff dans une interview publiée sur le site de Mercedes.
Wolff : “Je crois à 100 % en notre organisation”
“Il y aura des échecs, mais il y aura aussi des améliorations et beaucoup de travail qui nous aideront à nous rapprocher de la tête“, poursuit Wolff.
“La machine continue de tourner à Brixworth et Brackley à un rythme soutenu. Ce que vous voyez sur la piste n’est que la partie émergée de l’iceberg, mais les performances de la voiture et de l’unité de puissance sont fabriquées dans ces deux usines.“
“La mentalité est excellente, l’esprit est là et je vois beaucoup d’enthousiasme“, affirme le charismatique directeur autrichien.
“Je crois à 100 % en notre organisation, car notre perspective n’est pas toujours celle d’un seul week-end de course, ni même d’une seule saison.“
“Il s’agit d’essayer de développer nos capacités pour réussir sur plusieurs années, tout en reconnaissant que nous ne gagnerons jamais chaque saison, car aucune équipe de sport ne l’a jamais fait.“
Mercedes veut devancer Red Bull dans la course au développement
Toutes les équipes le savent, le rythme de développement va être crucial pour performer tout au long de la saison. L’année passée, Mercedes avait réussi à progresser jusqu’à réaliser le doublé au Brésil en fin de saison.
“Nous savons que nous devons nous rétablir. Notre développement doit être plus rapide que celui de Red Bull et, fondamentalement, nous voulons nous battre pour remporter des victoires“, ajoute Toto Wolff.
“C’est eux qui établissent la référence aujourd’hui. Nous avons confiance en notre processus et en nos équipes, et il y aura des échecs.“
“Nous apporterons constamment des améliorations à la voiture au cours des prochaines courses, et c’est quelque chose que nous attendons avec impatience.“
“Mais il n’existe pas de solution miracle pour transformer la voiture, et il s’agit d’être réaliste dans ses attentes. J’espère que nous verrons une amélioration constante“, conclut le boss de l’équipe Mercedes.
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Alors que la F1 s’est fixée l’objectif ambitieux d’arriver à la neutralité carbone d’ici 2030, réformer son calendrier devient une priorité, et ce dès 2024.
En effet, il est urgent de mettre fin à certaines aberrations. Dans le calendrier 2023, on peut noter par exemple, l’enchaînement Bakou, Miami et Imola, le déplacement au Canada en plein milieu de la tournée européenne, ou encore le double header Las Vegas – Abu Dhabi.
Le problème pour les dirigeants de la Formule 1 vient des contrats en place avec les différents circuits. Ces derniers ont signé pour apparaître à une période précise du calendrier, qui répond à une certaine logique pour les organisateurs (météo favorable, période de vacances, moment stratégique de la saison…).
L’Arabie saoudite premier GP du calendrier 2024 de F1
Le média néerlandais, De Telegraaf, révèle ainsi que des changements importants sont à venir concernant le calendrier de la F1 en 2024. Tout d’abord, un enchaînement Australie, Chine et Japon serait à l’étude. Suzuka doit pour cela accepter d’être avancé dans la saison.
Par ailleurs, le Grand Prix d’Arabie saoudite devrait accueillir la course d’ouverture en 2024. Bahreïn, qui ouvre la saison depuis 2021, devrait donc être repoussé plus tard dans l’année.
Concernant le déplacement au Canada entre deux courses européennes, la F1 a bien tenté de modifier cela. Elle souhaitait en effet, réaliser un enchaînement Miami – Canada, ce qui a été refusé par les nord-américains.
Abu Dhabi contractuellement dernière course
Pour résoudre la question de la fin de saison, la F1 n’a que peu de marge de manoeuvre puisque le Grand Prix d’Abu Dhabi accueille contractuellement la dernière course de l’année.
Enfin, quelques doutes subsistent concernant la dernière place disponible sur le calendrier 2024. Celle-ci semble se jouer entre l’Afrique du Sud et la Belgique. Si Kyalami parvient à rassembler les fonds nécessaires, alors Spa-Francorchamps serait contraint de céder sa place.
Il va désormais falloir encore attendre quelques semaines pour avoir plus de détails concernant le programme de la saison prochaine qui devrait comporter 24 Grand Prix.
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Trois Grands Prix seulement effectués en 2023, et Mercedes a déjà décidé de faire bouger les choses en interne. James Allison, qui avait largement contribué aux titres mondiaux remportés, va faire son retour au poste de directeur technique.
Motorsport.com a en effet révélé que la décision a été prise d’échanger les rôles entre Mike Elliott et James Allison. Malgré un Grand Prix d’Australie positif, Mercedes ne pouvait se satisfaire de l’écart qui les sépare de Red Bull.
Allison avait pris du recul avec la F1 en 2021 en prenant le poste de “directeur technique en chef“. Il était ainsi notamment impliqué dans la Coupe de l’America.
Depuis, Mike Elliott, qui avait pris son rôle en F1, a été à l’origine des échecs des monoplaces 2022 et 2023. C’est ainsi lui-même qui a reconnu ne pas avoir les compétences de son prédécesseur, James Allison.
“Cette décision a été prise en grande partie parce que Mike Elliott s’est approprié le processus“, affirme Toto Wolff à Motorsport.com. “Nous avons donc inversé les rôles. Mike est devenu directeur technique en chef, car il a un esprit scientifique brillant. Quant à James Allison, il a retrouvé son poste de directeur technique, sous la responsabilité de Mike.“
“L’évaluation de Mike – et cette introspection est vraiment admirable – est qu’avec James, nous avons un gladiateur sur le terrain et que les troupes vont se battre pour lui et avec lui.“
“Mike est arrivé à la conclusion que sa façon d’aborder les choses, ses compétences, seraient mieux utilisées pour développer l’organisation à l’avenir : des capacités techniques aux capacités humaines et à la mise en place d’une structure capable de réussir durant de nombreuses années à venir.“
Par ailleurs, Toto Wolff a indiqué que des changements ont été effectués au sein du département du design dans le cadre du plafonnement budgétaire.
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Le départ de Lewis Hamilton de chez McLaren fin 2012 pour rejoindre Mercedes, est très certainement le choix de carrière le plus réussi de l’histoire de la F1.
Alors que l’écurie basée à Woking vivait en 2012 sa dernière saison avec une monoplace capable de se battre pour les victoires, Mercedes, de son côté, devenait en 2013 une véritable top team, avant d’écraser le sport entre 2014 et 2020.
Un véritable coup de maître pour le Britannique, qui à l’époque n’avait “seulement“ un titre mondial, et 21 victoires en 6 saisons passées chez McLaren.
La suite appartient à l’histoire. Son passage chez Mercedes l’a effectivement fait passer dans une autre dimension, celle de légende de la discipline.
Marko a conseillé Lauda pour recruter Hamilton
Helmut Marko, conseiller Red Bull, a révélé qu’il avait joué un rôle dans ce fameux transfert. En effet, à cette époque, il avait donné quelques “informations“ à son compatriote autrichien, le regretté Niki Lauda, qui était alors président non-exécutif chez Mercedes.
“Je lui ai donné des informations indiquant que Lewis serait disponible“, a affirmé Marko à Sport Bild.
“Bien sûr, je n’étais pas altruiste. À l’époque, nous pensions que Lewis serait moins une menace pour nous [Red Bull] chez Mercedes que chez McLaren, pour qui il pilotait à l’époque.“
“Rétrospectivement, c’était une totale erreur de jugement, même si, à l’époque, ce n’était vraiment pas prévisible. Mais avec les éléments dont je dispose aujourd’hui, je ne recommencerais vraiment pas“, a conclu l’Autrichien.
De son côté, Lewis Hamilton a toujours clamé que Niki Lauda avait joué un grand rôle dans sa décision de rejoindre Mercedes pour la saison 2013.
Les statistiques complètement folles du passage de Lewis Hamilton chez Mercedes :
203 Grands Prix
6 titres de champion du monde
82 victoires
77 pole positions
143 podiums
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À l’image de Red Bull, Ferrari, Mercedes, Alpine, Sauber (Alfa Romeo), Aston Martin et Williams, McLaren possède à nouveau une structure de pilotes juniors.
Le programme McLaren Driver Development sera ainsi dirigé par Emanuele Pirro. Ce dernier est un ancien pilote d’essais McLaren, pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans.
“Dans le cadre de ce programme, McLaren soutiendra les jeunes pilotes dans leur développement, en passant du karting jusqu’à devenir pilote professionnel“, annonce l’écurie britannique.
L’objectif de cette nouvelle structure est de “faciliter la progression des talents prometteurs vers la F1“. “Parallèlement à ce soutien aux talents prometteurs, le programme soutiendra également les pilotes professionnels établis dans d’autres séries, en leur offrant la possibilité d’acquérir de l’expérience en F1.“
Un programme avec pour objectif la F1 mais pas seulement
Engagée en Formule 1, Formule E et en IndyCar, l’équipe britannique précise que ce programme “crée également un vivier de talents potentiels“ pour tous ses programmes.
Les trois pilotes qui constituent pour l’instant le programme McLaren Driver Development :
Pilote
Pays
Championnat
Pato O’Ward
Mexique
IndyCar chez Arrow McLaren
Alex Palou
Espagne
IndyCar chez Chip Ganassi Racing Pilote de réserve McLaren F1
“Avec le large programme de courses de McLaren comprenant la Formule 1, l’IndyCar et la Formule E, nous sommes bien placés pour aider à développer les jeunes talents dès le début de leur carrière jusqu’à ce qu’ils deviennent des pilotes à plein temps ou des pilotes d’essais et de développement“, a par ailleurs ajouté Zak Brown, PDG de McLaren.
Emanuele Pirro, le directeur de cette structure, se dit “ravi“ par ce nouveau poste. “McLaren a joué un rôle crucial dans ma carrière en me donnant l’opportunité d’obtenir un volant en F1 et de me hisser à un niveau supérieur en travaillant aux côtés de Senna, Prost et Berger.“
Même si Pirro “espère que l’un [des jeunes pilotes] évoluera au sein de l’équipe F1“, il n’en oublie pas pour autant les autres séries. “Les équipes d’IndyCar et de Formule E constituent un atout important pour nous, car elles offriront des opportunités supplémentaires de carrière professionnelle à nos membres du McLaren Driver Development“, conclut-il.
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