OFFICIEL : Laurent Mekies va remplacer Franz Tost à la tête d’AlphaTauri

OFFICIEL : Laurent Mekies va remplacer Franz Tost à la tête d’AlphaTauri

Alors que des rumeurs avaient récemment circulé autour de l’avenir de Franz Tost, c’est désormais officiel, il ne sera plus le directeur de l’écurie AlphaTauri en 2024. L’Autrichien sera remplacé par le Français Laurent Mekies, actuel directeur sportif de la Scuderia Ferrari, à une date qui reste à confirmer.

Ce n’est pas le seul changement au sein de l’écurie de Faenza. Peter Bayer, ancien dirigeant de la FIA, rejoindra également AlphaTauri en tant que PDG dans le courant de l’année.

C’est une véritable restructuration entamée par l’écurie italienne, dirigée depuis ses débuts en 2006 sous l’appellation Toro Rosso, par Franz Tost. Ce dernier a emmené cette écurie à budget modeste sur la plus haute marche du podium par deux fois. Deux succès décrochés à Monza. Le premier en 2008 grâce à Sebastian Vettel ainsi que l’historique victoire de Pierre Gasly en 2020.

L’objectif principal de cette écurie étant de former les futurs champions Red Bull, Tost a grandement participé au développement de nombreux pilotes. Les multiples champions du monde, Sebastian Vettel et Max Verstappen ainsi que Daniel Ricciardo, Pierre Gasly ou encore Carlos Sainz ont tous été dirigés par l’emblématique Autrichien.

En poste depuis 2006, Tost gardera un rôle de consultant en 2024, “en reconnaissance de sa contribution de longue date à l’équipe et à ses pilotes.“

“A 67 ans, il est temps de passer la main et avec Peter [Bayer] comme nouveau PDG et Laurent [Mekies] comme Team Principal, nous avons trouvé deux personnes très professionnelles, qui amèneront l’équipe au niveau supérieur,“ a indiqué Tost. “Je tiens à remercier tout le monde pour la bonne coopération.“

Franz Tost (AlphaTauri) et Laurent Mekies (Ferrari), Grand Prix de Turquie 2021, Istanbul - ©️ Red Bull Content Pool
Laurent Mekies va succéder à Franz Tost à la tête d’AlphaTauri – ©️ Red Bull Content Pool

Mekies et Bayer vont renforcer l’écurie AlphaTauri

C’est donc Laurent Mekies qui succédera à Franz Tost en tant que Team Principal d’AlphaTauri. Le Français effectue ainsi son retour au sein de l’équipe de Faenza après y avoir déjà passé 11 années entre 2003 et 2014. Après avoir connu la transition entre Minardi et Toro Rosso, Mekies avait monté les échelons passant d’ingénieur de course à ingénieur en chef et responsable de la performance des véhicules.

Un retour qui intervient après un passage à la FIA et par la Scuderia Ferrari. Alors que Fred Vasseur souhaitait conserver son compatriote, Mekies a préféré monter en grade chez AlphaTauri.

Dans son communiqué, l’écurie italienne a détaillé le nouveau rôle du Français. “Laurent sera responsable des opérations quotidiennes de l’équipe, y compris les opérations techniques, de fabrication, de fonction de soutien et de l’équipe de course, et en conjonction avec le rôle stratégique de Peter [Bayer], ils créeront une nouvelle équipe de direction dynamique avec des responsabilités égales.

“La Scuderia AlphaTauri possède tous les ingrédients nécessaires pour connaître un plus grand succès à l’avenir et, en tandem avec Peter, je suis impatient de faire en sorte que cela se produise“, a ajouté Laurent Mekies.

Le Français sera donc épaulé par Peter Bayer, futur PDG, qui “supervisera la direction stratégique de l’équipe dans ses installations de Faenza et du Royaume-Uni“. Bayer intègre l’équipe italienne après avoir été directeur exécutif de la F1 et secrétaire général du sport à la FIA.


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La F1 confirme l’arrivée du nouveau format sprint avec deux qualifications dès Bakou

La F1 confirme l’arrivée du nouveau format sprint avec deux qualifications dès Bakou

Après trois semaines de trêve printanière, la F1 revient ce vendredi en Azerbaïdjan pour le premier événement sprint de la saison. À cette occasion, la F1 va inaugurer un format de week-end sprint modifié, où seule la première séance d’essais libres sera dénuée d’enjeu.

En effet, la deuxième séance d’essais libres, qui avait normalement lieu le samedi matin dans ce format, était considérée comme inutile. Elle sera désormais remplacée par une deuxième séance de qualifications, qui déterminera la grille pour la course sprint de l’après-midi.

La véritable évolution se situe bel et bien là. La course sprint est désormais un événement à part entière du week-end. Elle n’a plus d’impact sur la grille du dimanche. Jusque-là les pilotes craignaient en effet, d’hypothéquer leur chance pour le Grand Prix en cas d’accrochage lors du sprint.

Voici donc le programme de chaque journée dans le cadre de ce nouveau format sprint.

Deux qualifications en un week-end de F1 – ©️ Red Bull Content Pool

Vendredi : EL1 et qualifications pour le Grand Prix

La journée du vendredi garde le même déroulement, à savoir une seule séance d’essais libres directement suivie par les qualifications. Désormais cette séance de qualifications déterminera la grille de départ du Grand Prix du dimanche. La pole position sera toujours officiellement attribuée au pilote le plus rapide lors de cette session.

Samedi : journée sprint

Le samedi est désormais une journée indépendante, que l’on pourrait qualifier de ‘journée sprint’. Effectivement, une deuxième séance de qualifications plus courte aura désormais lieu le samedi matin. Elle comprendra toujours trois parties : Q1, Q2, Q3 mais qui ne dureront que 12, 10 et 8 minutes.

Nommée “Sprint Shootout“ par la F1, cette séance comportera une autre particularité. Obligation de rouler en pneus médiums en Q1 et Q2 et obligation d’établir son chrono avec les pneus tendres en Q3.

Cette séance permettra d’établir la grille de départ pour la course sprint de l’après-midi. L’unique enjeu de cette course de 100 km sera donc désormais de marquer quelques points pour le top 8. Le barème de points pour cette course sprint ne change pas :

  • P1 : 8 points
  • P2 : 7 points
  • P3 : 6 points
  • P4 : 5 points
  • P5 : 4 points
  • P6 : 3 points
  • P7 : 2 points
  • P8 : 1 point

Dimanche : jour de Grand Prix

Enfin, le dimanche ne subit, lui, aucune modification dans son déroulement. Comme indiqué un peu plus tôt, la grille de départ du Grand Prix dépendra désormais uniquement des qualifications du vendredi après-midi.

Comment les pénalités seront-elles appliquées ?

Avec l’arrivée de ce nouveau format, la F1 a précisé le règlement concernant les pénalités :

  • Une pénalité de grille reçue en EL1 ou en qualifications du vendredi s’appliquera au Grand Prix du dimanche.
  • Une pénalité de grille reçue au cours des qualifications pour le Sprint s’appliquera au Sprint.
  • Une pénalité de grille reçue pendant le Sprint s’appliquera au Grand Prix.
  • Une infraction au parc fermé entraînera un départ depuis la voie des stands pour le Sprint et le Grand Prix.
  • Les pénalités moteur ne s’appliqueront qu’au Grand Prix (à moins qu’il ne s’agisse également d’une infraction au parc fermé).

Une course sprint risquée à Bakou ?

Pour la première fois, un week-end sprint est organisé sur un circuit en ville. Bakou est, en plus, un tracé célèbre pour avoir connu plusieurs courses folles dans le passé. Un aspect qui inquiète par ailleurs certains directeurs d’écurie.

“Je suis nerveux à l’idée d’un sprint à Bakou parce que vous n’avez pas assez de temps pour réparer si vous avez de gros dégâts“, affirmait Mike Krack, le boss de l’écurie Aston Martin, à Autosport.

“En effet, tout de suite après le sprint, les voitures sont couvertes et le matin, vous n’avez que trois ou quatre heures pour réparer votre voiture si elle est gravement endommagée.“

Rendez-vous dès ce vendredi à 11h30, heure française, pour les essais libres 1 d’un Grand Prix d’Azerbaïdjan qui s’annonce spectaculaire.


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Marko : Je ne pense pas que Vettel “veuille travailler plus dur pour moins d’argent”

Marko : Je ne pense pas que Vettel “veuille travailler plus dur pour moins d’argent”

Malgré sa domination en F1, l’écurie Red Bull fait face à de nombreuses rumeurs ces dernières semaines. Tout d’abord concernant la relation entre Helmut Marko et le nouveau PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff. L’entente ne serait ainsi pas parfaite entre les deux hommes, ce qui pourrait pousser Marko à prendre du recul.

La situation autour de l’écurie AlphaTauri a également beaucoup fait parler. Des rumeurs de vente sont apparues avant d’être ensuite démenties. Mais, Franz Tost, le boss de l’équipe basée à Faenza, pourrait tout de même être en danger.

Au milieu de tout cela, le nom de Sebastian Vettel, fraîchement retraité, apparaît comme crédible pour faire son entrée dans le management du giron Red Bull.

Red Bull “toujours en contact” avec Vettel

“Je peux seulement dire que je serai avec Red Bull à Salzbourg mercredi. Et ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour,“ a répondu Helmut Marko au quotidien suisse Blick, dans ce contexte de rumeurs.

Concernant, son ancien pilote, Sebastian Vettel, l’Autrichien ne croit pas qu’il soit encore prêt pour le remplacer ou devenir directeur d’équipe.

Sebastian Vettel, Grand Prix d'Abu Dhabi 2022 ©️ - Red Bull Content Pool
Helmut Marko avec Sebastian Vettel lors de ses adieux à la F1 – ©️ Red Bull Content Pool

“Nous sommes toujours en contact. Seb [Vettel] est actuellement en phase de découverte de lui-même, mais je ne pense pas qu’il veuille à nouveau se rendre à chaque course et travailler plus dur pour beaucoup moins d’argent.“

Par ailleurs interrogé sur une possible retraite, Helmut Marko, 80 ans ce jeudi, n’exclut pas ce scénario.

“En tant que propriétaire de plusieurs hôtels, mon avantage est mon indépendance. Mais si, comme c’est le cas actuellement, je peux être avec le meilleur pilote avec [Max] Verstappen, démissionner n’est pas un problème. Avec un autre duo de pilotes, ma situation serait certainement différente aussi,“ poursuit-il.

Enfin, le conseiller Red Bull ne s’est pas gêné pour adresser une petite pique à la Scuderia Ferrari et son nouveau Team Principal, Frederic Vasseur.

“Mercedes reviendra évidemment avec de nouvelles évolutions. Et Ferrari a également eu des problèmes, mais ce que je ne comprends pas, c’est que [Frédéric] Vasseur continue de tout voir d’un côté positif“, conclut l’ancien pilote de F1.


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Silverstone a modifié son premier virage suite au crash de Zhou

Silverstone a modifié son premier virage suite au crash de Zhou

Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022, Guanyu Zhou sortait indemne d’un effroyable crash. Dès les premiers mètres de course, George Russell avait bien involontairement retourné la monoplace de Guanyu Zhou après un contact avec Pierre Gasly.

Le pilote Alfa Romeo était alors passager de sa voiture qui partait en tonneau lors de son passage dans les graviers au virage 1, avant de finir sa course entre le grillage et le mur de pneus.

Alors que la FIA a déjà annoncé le renforcement des crash tests liés à l’arceau de sécurité, qui avait cédé sur la monoplace de Zhou, c’est désormais le circuit de Silverstone qui a procédé à des modifications au niveau de son premier virage.

Le crash de Guanyu Zhou à Silverstone en 2022

Dégagement modifié au virage 1

Motorsport.com révèle ainsi que Silverstone a modifié le dégagement du virage 1 en remplaçant une grande partie du gravier par de l’asphalte. En effet, c’est ce gravier qui avait fait partir Zhou en tonneau avant de le projeter contre les grillages.

“Nous avons beaucoup travaillé cet hiver“, a indiqué Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone, à Motorsport.com. “Il y a un gros morceau d’asphalte à la place du gravier. C’est pour empêcher [les pilotes] de creuser. C’est l’enfoncement qui était le vrai problème.“

Quelques jours après ce Grand Prix de Silverstone, Zhou était revenu sur son effroyable crash.

J’ai été violemment percuté et je me suis retourné, j’étais à une vitesse très constante mais assez rapide en arrivant dans les graviers, et j’ai réalisé que je n’allais pas m’arrêter“, déclarait-il, cité par Sky Sports F1.

Je ne sais pas comment j’ai survécu. Mais en y repensant, il est évident que le halo m’a sauvé.


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Marko : Avec la clause de performance, Leclerc pourrait facilement quitter Ferrari

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Helmut Marko, jamais avare de commentaires sur l’actualité de la discipline reine, s’est exprimé concernant la situation contractuelle de Charles Leclerc chez Ferrari.

Le Monégasque vit en effet un début de saison cauchemardesque avec seulement 6 petits points au compteur après 3 courses. La faute à la malchance dans un premier temps, privé d’un podium à Bahreïn en raison d’un problème sur son moteur.

Ce souci l’avait ensuite contraint à subir une pénalité de 10 places sur la grille à Djeddah, ruinant ses espoirs de marquer de gros points en course.

Alors que le vainqueur du Grand Prix d’Australie 2022 se présentait à Melbourne avec l’objectif d’enfin lancer sa saison, le week-end fut à nouveau très compliqué. Tout d’abord, une mésentente en qualifications avec son équipe, avant un contact avec Lance Stroll, mettant fin à sa course dès le 3e virage.

Un départ de Ferrari possible dès fin 2023 ?

Avec un tel début de saison suivi d’une pause de près d’un mois sans Grand Prix, il n’en fallait pas moins pour que des rumeurs de départ apparaissent pour le Monégasque.

Ainsi, Helmut Marko, conseiller Red Bull, a d’abord balayé la rumeur Sainz avant de se pencher sur la situation de Leclerc, sous contrat avec Ferrari jusqu’à fin 2024.

Une clause de performance dans le contrat de Leclerc ? – ©️ Ferrari

Pourquoi Ferrari devrait-elle se séparer de Carlos [Sainz] ? Cela n’a aucun sens. Carlos fait du bon travail. Ferrari a d’autres problèmes que de penser à Sainz“, affirme t-il à Sport1.

“Cela n’a aucun sens que Ferrari veuille se passer de Carlos Sainz, qui fait du bon travail“, poursuit Marko s’exprimant cette fois pour Sport Bild.

Pour Charles Leclerc, en revanche, il est courant que le pilote doive marquer un nombre minimum de points plus ou moins rapidement après la pause estivale.

Si ce nombre de points n’est pas atteint, les deux parties sont libres de mettre fin au contrat : cette clause a permis à Sebastian Vettel de rejoindre Ferrari en 2015“, a conclu l’Autrichien.

En effet, à l’époque, le quadruple champion du monde en titre allemand avait réalisé une saison 2014 moyenne, lui permettant d’avoir une porte de sortie l’année suivante pour rejoindre la Scuderia.


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