Pour la première fois en 2023, les monoplaces vont rouler en séance officielle sur une autre piste que celle de Bahreïn. Après la domination écrasante de Red Bull à Sakhir, une hiérarchie différente pourrait ainsi apparaître dans les rues de Djeddah.
Le programme TV sera une nouvelle fois riche ce week-end en Arabie Saoudite. La Formule 1 et la Formule 2 seront, en effet, à suivre sur les antennes du Groupe Canal+ et sur la F1TV. À noter que pour la première fois cette saison, le Grand Prix de F1 sera diffusé ce dimanche en clair sur Canal+ !
Sur quelles chaînes peut-on regarder la F1 ce week-end ?
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulant dans des conditions nocturnes, les horaires du week-end sont plus tardifs que d’habitude. La journée du vendredi sera diffusée sur Canal+Sport avec les Essais Libres 1 à 14H30 et les Essais Libres 2 à 18H00.
Le samedi, les Essais Libres 3 qui débuteront à 14H30 seront également sur Canal+Sport. La séance de qualifications, premier moment fort du week-end, sera à suivre sur la chaine principale, Canal+, à 18H00.
Un Grand Prix de F1 en clair
Enfin, la course sera à suivre sur Canal+ et en clair ! Le classique rendez-vous au premier virage sera ainsi donné par Julien Fébreau à 18H00, heure française.
Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TVPro.
Victor Martins, pilote de l’Alpine Academy, et engagé en Formule 2 cette saison avec l’écurie ART GP, va bénéficier de sa première journée de roulage au volant d’une Formule 1.
Le Français sera ainsi au volant de l’Alpine A521 ce lundi 8 mai avant de céder sa place à Jack Doohan, pilote de réserve de l’écurie Alpine en F1, le lendemain.
Victor Martins, 21 ans, a déjà montré sa pointe de vitesse dans les catégories juniors. Pour sa deuxième saison en Formule 3 l’an passé, il a remporté le titre devant un plateau très relevé. Il a ensuite logiquement été promu en Formule 2 cette saison au cours de laquelle il a déjà signé une pole position à Djeddah.
Alors qu’il a affiché un rythme très intéressant depuis le début de l’année avec des qualifications abouties, le Français a malheureusement commis plusieurs erreurs, tout en ayant connu un peu de malchance, expliquant sa décevante 15e position au championnat pilotes.
Martins souhaite “profiter au maximum de cette opportunité pour apprendre le plus possible”
Après un week-end frustrant à Bakou (crash en course sprint et disqualifié de la course principale), Victor Martins va donc enfin découvrir une monoplace de F1.
“Je suis très excité à l’idée de faire mes premiers pas dans une voiture de Formule 1 à Monza lundi“, se réjouit Martins. “Ce sera la première fois que je travaillerai en étroite collaboration avec l’équipe Alpine sur un circuit et c’est vraiment spécial de pouvoir avoir ma première opportunité dans une voiture de F1 avec eux.“
“J’ai l’intention de passer beaucoup de temps sur la piste et d’en profiter. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir cette première chance grâce à Alpine et à toute l’équipe.“
“Mon baquet a été moulé et nous avons terminé le travail en simulateur, ce qui est très excitant. Maintenant, j’ai hâte d’aller sur la piste et de profiter au maximum de cette opportunité pour apprendre le plus possible“, a conclu le jeune espoir français .
Pour ne rien manquer de l’actu F1 et F2, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Suite au départ de Daniel Ricciardo fin 2018, le deuxième pilote Red Bull a longtemps posé problème. Max Verstappen a tout d’abord écrasé Pierre Gasly début 2019 avant que le Français ne soit remplacé par Alex Albon.
Le jeune thaïlandais qui venait d’arriver en F1 a, pour sa part, souffert pendant une saison et demie. C’est ainsi que l’expérimenté Sergio Pérez est arrivé chez Red Bull en 2021.
“Injuste” pour Gasly et Albon
Cité par F1.com, Horner est revenu sur ses décisions concernant le deuxième baquet Red Bull. “Je pense que l’élément clé dans la nomination de Checo était son expérience. Et il a peut-être été injuste pour les deux précédents [Pierre Gasly et Alex Albon] de les faire venir si tôt.”
“Je pense que Checo, avec son expérience, a connu les coups durs dans sa carrière. C’est un gars très équilibré, c’est un grand ‘team player‘.”
“Il a une bonne vision du développement de la voiture et il est très facile de travailler avec lui, donc ce sont toutes les raisons pour lesquelles nous l’avons choisi en premier lieu, et il est à la hauteur.”
Horner met tout de même la pression sur Pérez
Même si le Mexicain a, par moment, montré qu’il était capable de jouer avec Verstappen, le directeur de l’écurie Red Bull en attend plus. Horner a déclaré, avec le sourire, que la seule chose que Pérez devait faire évoluer pour matcher Verstappen était “son temps au tour“.
”Max est un sacré compétiteur et c’est une référence difficile… probablement la référence la plus élevée en F1”, poursuit le Britannique. “Mais Checo est maintenant dans sa troisième année dans l’équipe, il est confiant, il est à l’aise et il doit être à son meilleur niveau – pas seulement avec Max.”
Introduite en 2021 lors de trois manches, la course sprint tarde à convaincre les fans de F1. Cependant, les dirigeants de la discipline reine semblent eux bel et bien apprécier ce format, il est vrai, plus intense et dynamique, et souhaitent désormais augmenter le nombre de rendez-vous sprint.
Pour convaincre les fans, la F1 a modifié le fonctionnement du week-end sprint cette saison, avec un premier test à Bakou. Ce format a désormais la particularité de n’avoir qu’une seule séance d’essais libres, unique séance du week-end sans enjeu.
Les EL2 qui étaient placés le samedi matin ont été remplacés par une qualification pour le sprint, faisant du samedi une journée indépendante ‘sprint’. En effet, le résultat de la course sprint n’influence plus le Grand Prix du dimanche dont la grille est déterminée selon la qualification du vendredi.
Alors que le week-end passé à Bakou semble avoir convaincu la F1, Motorsport.com Espagne rapporte aujourd’hui que Liberty Media souhaite passer à dix week-ends sprint l’année prochaine contre six en 2023.
Le media espagnol indique également que ce format implique un enjeu financier pour la F1 puisque les circuits qui accueillent des week-ends sprint payent un supplément.
Même si Liberty Media est particulièrement enthousiaste à l’idée de voir ce format prendre de l’ampleur, ce n’est pas le cas de tous les membres du paddock.
Ainsi, un ‘insider’ cité par Motorsport.com Espagne s’est exprimé sur le sujet : “Il y a un risque de saturation. Nous n’avons pas les outils pour le prouver aujourd’hui, mais il y a d’autres sports qui ont fait cette erreur.“
“La Formule 1 doit rester un événement, comme l’est la Ligue des Champions en football, et non pas comme les championnats nationaux qui proposent désormais quelque chose presque tous les jours, ce qui enlève un peu le goût de l’exclusivité.“
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après une saison 2022 conclue à la dernière position, Jost Capito (directeur de l’équipe) et François-Xavier Demaison (directeur technique) ont quitté Williams pendant l’hiver. James Vowles, ancien responsable de la stratégie chez Mercedes, a ainsi été recruté pour prendre la tête de l’écurie britannique.
Nouvelle étape dans la restructuration chez Williams
Toujours sans véritable directeur technique, l’arrivée de Frédéric Brousseau marque tout de même une nouvelle étape dans la restructuration de Williams. Avec une expérience de 26 ans dans l’industrie aérospatiale, il rejoindra l’écurie en avril.
Après avoir occupé plusieurs postes de direction au sein de Pratt & Whitney, Frédéric Brousseau a été nommé vice-président des opérations de P&W en avril 2022. À ce titre, il a supervisé les opérations mondiales de l’entreprise.
Dorilton Capital se félicite de cette arrivée
“Nous sommes très heureux d’accueillir Frédéric à bord en tant que leader énergique et expérimenté qui peut contribuer à la transformation de Williams”, se réjouit Matthew Savage, président du conseil d’administration de Williams.
“Il a commencé sa carrière en travaillant dans les ateliers. Son dernier poste l’a amené à s’occuper des opérations aérospatiales mondiales, y compris la gestion de plusieurs sites de fabrication dans le monde et d’une opération comptant plus de 10 000 employés. Je m’attends à ce qu’il contribue de manière significative à notre parcours chez Williams.“
Frédéric Brousseau est, de son côté, impatient de commencer sa mission en avril prochain.“Il n’y a pas de meilleur sentiment que de se lancer dans un tout nouveau voyage et de travailler à la réalisation de ses rêves.“
“Le début de la saison a été passionnant et je suis impatient de rejoindre une équipe avec un tel héritage en Formule 1. Je suis impatient de commencer et de contribuer à construire l’avenir de l’organisation aux côtés de tous les membres de Williams.“