La FIA a corrigé son système de points de pénalité après le cas Gasly

La FIA a corrigé son système de points de pénalité après le cas Gasly

Le système de points de pénalité de la FIA, jugé trop sévère, a suscité de nombreuses critiques en fin d’année passée. Pierre Gasly était un des plus fervents détracteurs de ce fonctionnement. Le Français se retrouve, en effet, à 10 points de pénalité sur 12, sans avoir pour autant eu des comportements dangereux en piste.

La règle stipule qu’un pilote reçoit une course de suspension, s’il récolte 12 points de pénalité en moins de 12 mois. Pierre Gasly doit donc courir jusqu’au 22 mai prochain avec seulement deux points de marge sur sa licence.

Les plaintes de Pierre Gasly

Alors que ce système, introduit en 2014, avait pour but de limiter les manoeuvres dangereuses, les pilotes recevaient des pénalités pour des infractions mineurs. L’instance dirigeante était donc particulièrement critiquée sur la logique de ce système.

Pierre Gasly avait reçu des points de pénalité pour « track limits » au Mexique en 2022
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Pierre Gasly a ainsi perdu des points de pénalité pour avoir dépassé des limites de piste. Une infraction que l’on peut difficilement considérer comme dangereuse. C’est pourquoi, le nouveau pilote Alpine s’est entretenu avec la FIA à ce sujet.

Une nouvelle approche plus sensée

Motorsport.com révèle ainsi que suite à cette discussion, la FIA n’enlèvera désormais plus de points aux pilotes pour des infractions mineurs. Un dépassement des limites de piste ne sera donc plus accompagné par une perte de points sur la Super Licence.

Nico Hülkenberg et Esteban Ocon, n’ont par exemple, pas écopé de points de pénalité à Bahreïn, malgré les pénalités de temps reçues.

Des points de pénalité seront toutefois toujours distribués en cas d’action dangereuse. La FIA se rapproche donc de l’objectif initial qui était de punir les pilotes trop agressifs en piste.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Ralf Schumacher : Avec Michael, Mick aurait gardé sa place chez Haas

Ralf Schumacher : Avec Michael, Mick aurait gardé sa place chez Haas

Ralf Schumacher a une nouvelle fois défendu son neveu, Mick, après la perte de son baquet chez Haas à la fin de la saison 2022. L’Allemand, n’a notamment pas apprécié certains commentaires de Günther Steiner, et pense que si frère avait été présent, l’histoire n’aurait pas été la même.

Un début de saison 2022 décevant

Dans un entretien accordé à F1-Insider, Ralf Schumacher concède tout d’abord que Mick a manqué de performance en début de saison dernière. “En ce qui concerne Mick, il faut reconnaître, dans la première moitié de la saison, il a été trop lent et a aussi fait trop de dégâts.

Si cela fait l’objet d’une discussion interne, cela ne me pose aucun problème. Eddie Jordan n’aurait pas été différent avec moi, Frank Williams avait une attitude un peu différente, mais pas moins méchante. Mais en tant que pilote, il faut vivre avec. Il faut être performant, c’est la Formule 1,” reconnait l’ancien vainqueur de Grand Prix.

« Si mon frère avait été sur place, Günther Steiner se serait souvent comporté différemment »

Ralf Schumacher


Günther Steiner, mais aussi Gene Haas, propriétaire de l’écurie, ont eu des mots durs envers Mick Schumacher dans la dernière saison de la série Drive to Survive sur Netflix.
Crédit : Haas / LAT Photo

Des critiques publics qui ne passent pas

“Mon problème, c’était plutôt les phrases secondaires après l’interview comme : ‘Si Mick ne se plaît pas chez nous, il n’est pas obligé de rester’. Je n’ai pas du tout compris cela,” s’indigne Ralf.

”Qu’est-ce que Mick y peut, à cette interview ? Et je trouve que Mick n’a pas non plus eu une chance équitable, même s’il a fait preuve de performance. C’est aussi très clair sur Netflix”.

Avec Michael, Steiner aurait agi différemment

“Je ne vois pas du tout les choses différemment aujourd’hui, je trouve plutôt dommage que l’on en soit arrivé là. Je trouve qu’en tant qu’homme confirmé, on ne traite pas un jeune de cette manière,” poursuit l’Allemand, toujours remonté envers Steiner.

Tout le monde doit et peut supporter la pression en Formule 1, mais là, c’était trop. Et je pense aussi, et c’est ce qui me dérange le plus, si mon frère avait été sur place, Günther Steiner se serait souvent comporté différemment”.

”Je pense simplement que la présence de Michael aurait déjà suffi. Mais encore une fois, chacun fait ce qu’il veut. Mais Mick est bien sûr de la famille et il faut aussi me comprendre, si on traite ma famille de cette manière, cela ne me plaît pas en tant que Ralf Schumacher”.

Lire aussi :

Un vendredi “difficile à encaisser” pour Hamilton

Un vendredi “difficile à encaisser” pour Hamilton

Mercedes a connu une première journée contrastée à Miami, avec des EL1 conclus sur un doublé, avant de se retrouver en difficulté en EL2, seulement P7 pour Lewis Hamilton (+0.9s) et P15 pour George Russell (+1.2s).

Après cette deuxième séance, c’est un Hamilton un peu désabusé qui s’est présenté devant les médias, frustré de pointer encore une fois à près d’une seconde de la Red Bull de Max Verstappen.

Comme tous les week-ends… Nous sommes à une seconde“, débute le septuple champion du monde, cité par F1.com. C’est un super week-end, c’est un super endroit, beaucoup de choses positives, c’est juste que nous ne sommes pas particulièrement rapides. Nous avons du mal. Nous essayons beaucoup de choses différentes.

Les EL1 semblaient assez bons, puis nous arrivons aux EL2, et le vrai rythme apparaît. C’est un coup de pied dans le ventre, c’est un peu difficile à encaisser parfois.

Mais ce n’est pas grave, nous allons continuer à travailler dessus, nous allons nous regrouper ce soir et essayer de voir si nous pouvons faire quelques changements de réglages et mettre la voiture dans une meilleure position.

Hamilton, Mercedes, Miami 2023 - ©️Mercedes
Hamilton pas satisfait de sa Mercedes ce vendredi à Miami – ©️ Mercedes

Hamilton a l’impression de retrouver la W13

Alors que Mercedes avait réalisé une remarquable séance de qualifications en Australie, P2 et P3, Hamilton affirme que les sensations au volant de sa monoplace n’ont rien à voir ce week-end. Plus inquiétant, le Britannique a l’impression de retrouver le mauvais feeling de la W13 de la saison passée.

Melbourne, c’était la nuit et le jour, [c’était] beaucoup, beaucoup plus agréable à piloter. À Bakou, les sensations étaient meilleures qu’ici aussi“, poursuit le recordman de victoires en F1.

Je pense que la chaleur ou l’équilibre que nous avons en ce moment… Je vais rester optimiste, je vais garder l’espoir que nous pourrons mettre la voiture dans une meilleure position demain et peut-être faire quelques pas en avant.

L’année dernière, nous avons eu beaucoup de rebonds [et] nous avons vraiment l’impression de piloter à peu près la même voiture, c’est ce qui est difficile.

Les évolutions d’Imola désespérément attendues

Après ce constat difficile, Lewis Hamilton est impatient de tester en piste les fameuses évolutions attendues à Imola, lors du prochain week-end de Grand Prix.

Comme je l’ai dit, j’essaie de rester positif. Nous travaillons aussi dur que possible, mais nous avons désespérément besoin d’évolutions, c’est certain. [Nous devons] juste garder la tête baissée pour une course de plus et j’espère que nous pourrons prendre un nouveau départ [lors de] la prochaine course.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Le DRS modifié à Djeddah pour éviter de nouveaux accrochages

Le DRS modifié à Djeddah pour éviter de nouveaux accrochages

Après deux courses à Djeddah marquées par des situations dangereuses dans le dernier virage, la FIA a décidé de réagir cette saison. On se souvient, en effet, de l’accrochage entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, en pleine lutte pour le titre, qui ne souhaitaient pas offrir le DRS à l’autre.

Freiner plus tôt pour bénéficier du DRS

Le dernier point de détection du DRS à Djeddah était placé avant le dernier virage. Les pilotes situés sous la seconde de leur adversaire bénéficiait donc d’un grand avantage en activant le DRS dans la longue ligne droite des stands. Ainsi, pour éviter de se faire déposer, il était commun de voir le pilote chassé, freiner plus tôt, pour laisser passer son adversaire avant la ligne de détection, et donc bénéficier du DRS.

L’étrange accrochage Verstappen-Hamilton en 2021 alors qu’ils se battaient pour le titre.

Max Verstappen a notamment utilisé cette stratégie en 2021. À l’époque, l’Arabie Saoudite était l’avant-dernière course de la saison et la lutte pour le titre était à son apogée. Le Néerlandais, alors en tête, avait ralenti pour laisser passer Lewis Hamilton. Le Britannique n’avait pas voulu tomber dans le piège, amenant les deux pilotes à l’accrochage.

Point de détection déplacé après le dernier virage

La FIA a donc pris les choses en main cette année, en plaçant le point de détection après le dernier virage. La ligne de détection est désormais placée 170 mètres après le dernier virage. Cela évitera de retrouver les situations dangereuses vues dans le passé.

Charles Leclerc et Max Verstappen avait d’ailleurs aussi joué dans le dernier virage en 2022. Les deux pilotes s’étaient retrouvés presque arrêtés en piste, en bloquant leurs roues, pour éviter de donner le DRS à l’autre.

Lire aussi :

Miami EL2 – Meilleur temps pour Verstappen, Leclerc dans le mur

Miami EL2 – Meilleur temps pour Verstappen, Leclerc dans le mur

Verstappen devance Leclerc sur le premier run en médiums

Après avoir été battu en première séance d’essais libres, Max Verstappen a immédiatement signé un chrono référence reléguant son coéquipier à six dixièmes.

Charles Leclerc a très rapidement répondu au pilote Néerlandais avec un excellent 1:29.497, allumant du violet.

C’est finalement le pilote Red Bull qui a eu le dernier mot en allant chercher un 1:29.380, 117 millièmes devant la Ferrari du Monégasque.

Chez Haas, grosse frayeur pour Kevin Magnussen qui a perdu sa Haas à l’entrée de la chicane et qui a miraculeusement évité de taper le mur. Le Danois s’en est tiré avec un très léger contact avec sa roue avant gauche.

Verstappen fait la différence en tendres

Après un premier relais en pneus médiums, les pilotes ont chaussé les pneus tendres. Sur cette gomme rouge, Max Verstappen a relégué la concurrence à près de quatre dixièmes. Une concurrence tout d’abord représentée par les Ferrari de Sainz (+0.385) et Leclerc (+0.468).

Sergio Pérez, qui après avoir reçu un drapeau noir et blanc pour avoir coupé la ligne d’entrée des stands, a signé le quatrième temps (+0.489).

Drapeau rouge : Leclerc dans le mur

Retour à un week-end classique, signifie retour d’une fin d’EL2 dédiée aux simulations de relais de course.

Toutefois, toutes ces données pourraient être jetées à la poubelle si la pluie, annoncée depuis quelques jours, venait réellement à s’abattre ce dimanche sur Miami.

En fin de séance, Charles Leclerc a commis une erreur dans le long virage gauche numéro 7, terminant sa course dans les TecPro dans le fond du dégagement. La séance a ainsi été interrompue avant de reprendre pour quatre minutes, permettant aux pilotes, d’effectuer des essais de départ.

Le classement des EL2 du Grand Prix F1 de Miami 

PPiloteÉcartPneus
1Max Verstappen1:27.930S
2Carlos Sainz0.385 S
3Charles Leclerc0.468S
4Sergio Pérez0.489S
5Fernando Alonso0.730S
6Lando Norris0.811 S
7Lewis Hamilton0.928S
8Lance Stroll1.000S
9Esteban Ocon1.007S
10Alexander Albon1.116S
11Pierre Gasly1.168S
12Kevin Magnussen1.241S
13Zhou Guanyu1.251S
14Valtteri Bottas1.259S
15George Russell1.286S
16Oscar Piastri1.409S
17Nico Hülkenberg1.463 S
18Yuki Tsunoda1.683S
19Nyck de Vries1.998 S
20Logan Sargeant2.108S


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :