Ces pilotes étaient Juan Pablo Montoya et “Monsieur Le Mans“ Tom Kristensen. Finalement, l’équipe a démarré avec David Coulthard la première année tandis que Christian Klien et Vitantonio Liuzzi ont alterné sur le deuxième siège.
Pratiquement deux décennies après avoir succédé à Jaguar Racing, Red Bull fait aujourd’hui partie des meilleures écuries en F1. La première période de gloire a été marquée par Sebastian Vettel et s’est déroulée de 2010 à 2013. Durant cette période, l’Allemand a réussi à devenir quadruple champion du monde. De son côté, Red Bull avait elle aussi remporté à quatre reprises les titres constructeurs.
Red Bull semble bien partie pour vivre une seconde période de gloire avec Max Verstappen et les redoutables monoplaces imaginées par Adrian Newey.
Si la formation basée à Milton Keynes a fait éclore ou exploser la carrière de nombreux pilotes en F1, Horner regrette de ne pas avoir réussi à attirer deux noms bien connus du sport automobile.
“Il y en a eu quelques-uns (pilotes, NDLR) au fil des ans que j’aurais aimé voir conduire pour Red Bull“, a expliqué Horner dans le podcast Extraordinary Tales With Seb Coe. L’un d’entre eux est Juan Pablo Montoya. Le Colombien, aujourd’hui âgé de 47 ans, a commencé sa carrière en Formule 1 en 2001 chez Williams. Il a rejoint McLaren en 2005, écurie avec laquelle il a pris sa retraite mi-2006 avec seulement 7 victoires à son actif. Horner estime que c’est trop peu pour un pilote de sa trempe.
“Je pense que Montoya n’a pas eu la carrière qu’il aurait dû avoir en Formule 1. Je pense que c’était un pilote extrêmement talentueux qui aurait dû accomplir plus de choses.“
Horner avait testé Kristensen chez Arden
Mais il n’y a pas que Montoya qu’il considère comme une opportunité manquée, Tom Kristensen, neuf fois vainqueur au Mans, était également sur la liste de la firme autrichienne.
“Il y a un pilote que j’ai testé chez Arden et que j’ai trouvé phénoménal, mais qui a manqué la Formule 1. Il s’agissait d’un certain Tom Kristensen, qui a ensuite connu un grand succès en endurance“, a conclu Christian Horner.
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Comme lors de l’édition 2021, les deux McLaren rouleront dans les rues de Monaco avec une livrée spéciale. Habituée des changements de livrée occasionnels ces dernières saisons, l’écurie britannique a cette fois décidé de célébrer sa riche histoire en F1 et plus généralement dans le sport automobile.
McLaren a, en effet, remporté le Grand Prix de Monaco, les 24 Heures du Mans et les 500 Miles d’Indianapolis, considérées comme les trois courses automobiles les plus prestigieuses de la planète.
La livrée, qui sera également présente à Barcelone, est logiquement décomposée en trois parties. L’arrière, couleur papaye, représente la première McLaren ayant remporté l’Indy 500. Ensuite, le blanc vient rappeler la MP4/2 d’Alain Prost, qui s’était imposé à Monaco en 1984. Enfin, l’avant de la MCL60 est noir pour rendre hommage à la F1 GTR qui a remporté les 24 Heures du Mans en 1995, lors de la première tentative de McLaren.
Découvrez la McLaren MCL60 spéciale Triple couronne sous tous les angles :
Même si McLaren a remporté ces trois épreuves mythiques, elle a surtout écrit l’histoire en s’imposant à 15 reprises dans les rues de Monaco. Alain Prost et Ayrton Senna en comptabilisent 9 à eux deux, McLaren raflant 9 des 10 éditions entre 1984 et 1993.
Voici toutes les victoires de l’écurie basée à Woking comptant pour la Triple couronne :
GP de Monaco
Indy 500
24H du Mans
1984 : Prost
1974 : Rutherford
1995 : Dalmas, Sekiya, Lehto
1985 : Prost
1976 : Rutherford
1986 : Prost
1988 : Prost
1989 : Senna
1990 : Senna
1991 : Senna
1992 : Senna
1993 : Senna
1998 : Häkkinen
2000 : Coulthard
2002 : Coulthard
2005 : Räikkönen
2007 : Alonso
2008 : Hamilton
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Ce lundi, le journal britannique Daily Mail a déclaré que la Scuderia Ferrari était sur le point de faire une offre à Lewis Hamilton. En fin de contrat avec Mercedes, le pilote britannique serait donc dans le viseur de la firme italienne. Toutefois, cette information est à prendre avec de grandes pincettes.
De son côté, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes et donc patron de Lewis Hamilton, balaye d’un revers de la main ces bruits de couloir.
“Ces rumeurs apparaissent tous les deux ans, lorsque nous devons faire un nouveau contrat. Mais rien de tout cela n’est vrai. Nous discutons normalement, sans aucune pression de temps“, a déclaré l’Autrichien à OE24.
Cependant, le directeur de l’écurie allemande reconnaît que les négociations avec Lewis Hamilton ne sont pas simples.
“C’est tout simplement désagréable que deux amis, deux frères de sang, qui ont traversé dix ans d’épreuves, doivent soudain discuter d’argent“, a ajouté Toto Wolff.
L’Autrichien qui est à la tête de Mercedes depuis la saison 2013 se montre serein sur la future prolongation de contrat d’Hamilton avec les Flèches d’Argent.
“Je suis fermement convaincu que nous allons nous entendre, il n’y a pas un millimètre de doute pour moi.“
Si la firme à l’étoile parvient à placer entre les mains de Lewis Hamilton une voiture compétitive, ce dernier pourrait alors décrocher un huitième titre mondial. En effet, le pilote britannique détient aujourd’hui autant de couronnes mondiales que son égal allemand, Michael Schumacher.
“Je ne peux pas imaginer autre chose. Si nous mettons une voiture compétitive à la disposition de Lewis, il gagnera encore longtemps. Regarde Tom Brady, de quoi il était encore capable à plus de 40 ans“, a conclu le directeur de Mercedes en F1.
Toutefois, Mercedes peine encore aujourd’hui à se battre régulièrement pour des victoires en F1. La dernière victoire de Lewis Hamilton remonte déjà au Grand Prix de Djeddah 2021, soit près d’un an et demi.
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Le crash de Sergio Pérez en qualifications à Monaco la saison dernière reste encore aujourd’hui une énigme. Le Mexicain, troisième temps après la première tentative en Q3 derrière les deux Ferrari, mais devant son coéquipier, était parti en tête-à-queue au Portier, entraînant ainsi un drapeau rouge.
Alors que sur le moment aucun doute n’a été émis publiquement, du côté néerlandais du garage Red Bull, le crash a très vite été jugé intentionnel, sans pour autant que cela ne fuite à l’extérieur de l’écurie.
Ce n’est que plusieurs mois plus tard au Brésil, lorsque que Verstappen a refusé de laisser passer son coéquipier, que cet incident dans les rues de Monaco a fait les gros titres. Le Néerlandais n’aurait ainsi pas accepté de respecter la consigne d’équipe suite à la manoeuvre volontaire de Pérez en principauté.
Près d’un an plus tard, aucune confirmation n’a été faite concernant cette affaire qui a été gérée en interne chez Red Bull.
Monaco, un circuit facile pour commettre une erreur délibérée
Dans le cadre d’une émission de présentation du Grand Prix de Monaco 2023 sur la F1TV, Jolyon Palmer, invité à revenir sur ce crash, a confirmé la théorie du clan Verstappen.
Répondant à la question de savoir si cet incident “était intentionnel“, l’ancien pilote britannique qui a bien analysé la situation, a déclaré : “Je pense que oui, honnêtement.“
“Personne ne l’a vraiment remarqué à l’époque“, poursuit-il. “Pourquoi faire ça ? Il était en 3ème position.Pourquoi ferait-il cela ?“
“Mais je pense qu’il appuie sur l’accélérateur avec beaucoup d’angle de volant et assurément le clan Verstappen chez Red Bull était à peu près sûr qu’il s’agissait d’une manœuvre délibérée. Et quand je me suis penché sur la question, j’ai aussi pensé que c’était intentionnel.“
Jolyon Palmer rappelle par ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’un incident étrange intervient en qualifications dans les rues monégasques.
“Le fait est que cela arrive souvent à Monaco. Nous avons eu les célèbres exemples de Schumacher à l’époque.“ En 2006, le septuple champion du monde avait en effet garé sa Ferrari à la Rascasse avant de se faire pénaliser ensuite, l’obligeant à s’élancer dernier.
“Et celui de Rosberg qui s’en est sorti. Cela semblait plutôt douteux“. L’Allemand avait commis une erreur pour le moins étrange à Mirabeau en 2014, sans toutefois être sanctionné.
“C’est donc le genre de circuit où l’on peut avoir un accident et où les accidents semblent innocents“, indique Palmer.
“Je pense que c’est un circuit où vous ne pouvez pas compter sur le dernier tour pour réussir la pole. Vous devez être en pole provisoire dès la première tentative en Q3, parce que ce genre de choses peut se reproduire“, conclut le Britannique.
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Max Verstappen restera-t-il le dernier vainqueur d’un Grand Prix de F1 en France et plus particulièrement au Paul Ricard ? En effet, le pilote Red Bull avait profité de l’accident de Charles Leclerc pour décrocher sa 27e victoire en F1.
Alors que la discipline est en plein essor, en témoigne l’augmentation du nombre de Grand Prix par saison, la France a été exclue du cercle très fermé d’organisateurs de Grand Prix de F1 en 2023.
Toutefois, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a récemment déclaré que le gouvernement français pourrait envisager de s’investir afin de relancer le projet du Grand Prix de France de Formule 1.
“Je pense qu’il est positif que le patron de la Formule 1 [Stefano Domenicali] ait récemment exprimé un tel désir pour la France“, a-t-elle déclaré.
“Nous allons donc travailler sur une feuille de route“, a-t-elle ajouté.
“Il nous faut maintenant attirer les bonnes personnes – et en France, elles ne manquent pas, y compris parmi nos élus – pour développer un bon projet et entamer un dialogue avec les dirigeants de la Formule 1“, a ajouté la ministre des Sports.
“Il s’agit vraiment d’une grande opportunité. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour en profiter“, a-t-elle conclu.
Jean Alesi, l’architecte du retour de la F1 en France ?
Invité par Canal + à commenter le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Jean Alesi, nouveau président du Circuit du Paul Ricard, avait alors déploré le manque de soutien du gouvernement français pour faire revenir la F1 en hexagone.
“32 pays demandent à organiser des Grand Prix de F1. Géographiquement, le circuit Paul Ricard était l’idéal. Mais quand on arrive dans un pays où on n’a pas d’intérêt, ça devient compliqué. Les présidents d’autres pays sont honorés d’avoir un tel événement sur leur territoire. Le GP de France n’est pas un problème du circuit Paul Ricard, c’est un problème national. Il n’y a pas de volonté nationale d’avoir un Grand Prix.“
L’ancien pilote de F1 semble avoir été entendu… Cependant, la France parviendra-t-elle à retrouver une place dans un calendrier F1 déjà très chargé ?
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L’annulation du Grand Prix d’Émilie-Romagne a été, en quelque sorte, un nouveau coup dur pour Mercedes. En effet, la firme allemande avait prévu de faire rouler la nouvelle version de la W14. En difficulté depuis le début de saison, consciente qu’il fallait maintenant prendre une autre voie de développement pour sa monoplace, Mercedes allait vraisemblablement présenter une W14 avec des pontons.
De son côté, Ferrari, qui avait prévu de monter une nouvelle suspension arrière sur sa SF-23 à Imola, a repoussé à plus tard l’arrivé de cette nouvelle pièce suite à l’annulation du GP d’Émilie-Romagne.
À l’inverse, Mercedes va de l’avant avec les débuts de sa très attendue “W14B“ ce week-end dans les rues de Monte-Carlo.
“Bien sûr, nous aurions aimé voir comment nous nous débrouillons avec la nouvelle voiture“, a déclaré le directeur de l’écurie Mercedes au journal Osterreich.
“Lorsque vous procédez à une refonte complète d’une voiture, vous voulez savoir ce qu’elle peut faire.“
Toto Wolff a déclaré que Mercedes se devait de réagir après avoir été forcé de reconnaître que son concept “sans sidepods“ de 2023 était arrivé en bout de course. Déjà utilisé en 2022, Mercedes n’arrive pas à débloquer le capital performance de sa Formule 1 et doit se résoudre à l’évidence, il faut maintenant regarder ce que font les autres écuries.
“Si cette voiture ressemble à une Red Bull ou à [une fusée] SpaceX, je m’en fiche, il faut juste qu’elle soit rapide. Et si c’est une Red Bull, nous mettrons un petit taureau quelque part avec un autocollant. Je n’aurai aucune honte si elle est rapide“, avait déclaré il y a quelques semaines, le directeur de Mercedes.
“Nous devions réagir à la supériorité de Red Bull. Nous n’avons pas pu trouver de solution pour rendre l’ancienne voiture rapide à l’avant ou à l’arrière. C’est pourquoi nous avons reconstruit le dessous de la voiture, la coque et la suspension avant“.
La nouvelle Mercedes répondra-t-elle aux attentes des pilotes et des fans ?
Si Mercedes fera forcément sensation en présentant une nouvelle version de sa monoplace à Monaco, Wolff se veut prudent.
“Monaco n’a rien à voir avec un circuit conventionnel. C’est pourquoi nous ne saurons pas ce week-end si ce que nous avons changé sur la voiture va réellement faire quelque chose“, a conclu celui qui dirige Mercedes depuis la saison 2013.
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