Comme il est d’usage depuis plusieurs saisons, c’est toujours Bahreïn qui ouvrira la campagne 2024 du 29 février au 2 mars. Avant cela, le circuit de Sakhir accueillera les trois journées d’essais libres d’avant-saison, du 21 au 23 février.
Suivant la volonté des responsables de la F1 de limiter les coûts de transport du matériel des équipes, les quatre autres Grand Prix resteront localisés dans la zone Asie-Pacifique : Djeddah (Arabie saoudite) du 7 au 9 mars, Melbourne (Australie) du 22 au 24 mars, Suzuka (Japon) disputé pour la première fois à cette période de l’année (5 au 7 avril) et Shanghaï (Chine), qui devrait faire son retour au calendrier, du 19 au 21 avril.
À noter que les deux premiers Grand Prix de la saison, à Bahreïn puis en Arabie saoudite, se tiendront exceptionnellement le samedi, en raison de la période de Ramadan.
Les concurrents se rendront ensuite à Miami du 3 au 5 mai, avant d’aborder (enfin) le vieux continent.
Une campagne européenne entre le 19 mai et le 1er septembre
C’est finalement le circuit d’Imola qui accueillera la première étape européenne du calendrier, avec le Grand Prix d’Émilie-Romagne prévu du 17 au 19 mai, suivi une semaine plus tard du Grand Prix de Monaco (24-26 mai).
Le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal garde sa place au début du mois de juin, le Grand Prix du Canada étant planifié du 7 au 9 juin, avant un retour en Europe et le début de la campagne estivale.
Il fera sûrement chaud à Barcelone, avec un Grand Prix d’Espagne désormais repoussé fin juin (21-23), et qui constitue le premier GP d’un triple rendez-vous puisque suivront le Grand Prix d’Autriche à Spielberg (28-30 juin) et le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone (5-7 juillet). Le Hungaroring accueillera toujours le Grand Prix de Hongrie (19 au 21 juillet), suivi du Grand Prix de Belgique à Spa (26-28 juillet), qui conserve ainsi sa place au calendrier, avant la pause estivale.
Les hostilités reprendront du côté de Zandvoort (23-25 août), le Grand Prix des Pays-Bas étant suivi une semaine plus tard du Grand Prix d’Italie à Monza (30 août- 1er septembre), l’autodrome italien constituant l’ultime rendez-vous européen du calendrier encore une fois.
Changement de dates pour Bakou et Losail
Direction ensuite Bakou, le Grand Prix d’Azerbaïdjan étant déplacé à la fin de l’été (13-15 septembre), avant que les équipes ne poursuivent leur route vers Singapour (20-22 septembre).
C’est ensuite le début de la campagne américaine pour un autre triple rendez-vous avec le Grand Prix des États-Unis à Austin (18-20 octobre), le Grand Prix du Mexique une semaine plus tard (25-27 octobre), puis le Grand Prix du Brésil à Sao Paulo (1erau 3 novembre).
La deuxième édition du Grand Prix de Las Vegas se déroulera du 21 au 23 novembre, la capitale du Nevada accueillant le troisième Grand Prix disputé un samedi la saison prochaine. De là, les équipes se rendront directement à Losail pour le Grand Prix du Qatar (29 novembre au 1er décembre), avec (enfin) le final au Grand Prix d’Abu Dhabi du 6 au 8 décembre.
La F1 se félicite d’une meilleure régionalisation
“La Formule 1 a clairement exprimé son intention d’aller vers une plus grande régionalisation du calendrier, en réduisant les charges logistiques et en rendant la saison plus durable”, indique le communiqué de la F1.
“En déplaçant le Japon en avril, l’Azerbaïdjan en septembre et le Qatar s’enchaînant avec Abu Dhabi, ce calendrier crée un meilleur flux de courses dans certaines régions, et ce travail se poursuivra tout en étant réaliste sur le fait qu’en tant que championnat du monde, avec des contraintes climatiques et contractuelles, il y aura toujours des voyages nécessaires qui ne peuvent pas être complètement régionalisés.”
“Je suis ravi d’annoncer le calendrier 2024 avec 24 courses qui offriront une saison passionnante à nos fans du monde entier”, a ajouté Stefano Domenicali, président-directeur général de la F1.
“Il y a un énorme intérêt et une demande continue pour la Formule 1, et je crois que ce calendrier trouve le bon équilibre entre les courses traditionnelles et les sites nouveaux et existants.”
“Je tiens à remercier tous les promoteurs et partenaires pour leur soutien et les efforts qu’ils ont déployés pour réaliser ce calendrier exceptionnel.”
« Notre cheminement vers un calendrier plus durable se poursuivra dans les années à venir, à mesure que nous rationaliserons nos opérations dans le cadre de notre engagement de neutralité carbone en 2030.”
Le calendrier F1 2024 :
Date
Grand Prix
Lieu
29 Fév – 2 Mars
Bahreïn
Sakhir
7-9 Mars
Arabie saoudite
Djeddah
22-24 Mars
Australie
Melbourne
5-7 Avril
Japon
Suzuka
19-21 Avril
Chine
Shanghaï
3-5 Mai
Miami
Miami
17-19 Mai
Émilie-Romagne
Imola
24-26 Mai
Monaco
Monaco
7-9 Juin
Canada
Montréal
21-23 Juin
Espagne
Barcelone
28-30 Juin
Autriche
Spielberg
5-7 Juillet
Grande-Bretagne
Silverstone
19-21 Juillet
Hongrie
Budapest
26-28 Juillet
Belgique
Spa-Francorchamps
23-25 Août
Pays-Bas
Zandvoort
30 Août – 1 Sep
Italie
Monza
13-15 Sep
Azerbaïdjan
Bakou
20-22 Sep
Singapour
Singapour
18-20 Oct
États-Unis
Austin
25-27 Oct
Mexique
Mexico City
1-3 Nov
Brésil
São Paulo
21-23 Nov
Las Vegas
Las Vegas
29 Nov – 1 Déc
Qatar
Lusail
6-8 Déc
Abou Dhabi
Yas Marina
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Débarqué de son poste de directeur technique par McLaren en début de saison, dans le cadre d’une refonte de l’organigramme opérée par l’équipe britannique, James Key retrouvera la tête du département technique de l’écurie Sauber, engagée actuellement sous les couleurs d’Alfa Romeo, et dont le partenariat avec la marque italienne cessera à la fin de cette saison 2023 pour faire place à Audi.
Key retrouvera en outre une figure familière chez Sauber en la personne d’Andreas Seidl, ancien team manager de McLaren, et qui a quitté Woking pour occuper le poste de PDG de l’écurie suisse afin de préparer au mieux l’arrivée d’Audi en tant que partenaire officiel en 2026.
Le Britannique, qui a déjà travaillé pour les écuries Midland, Spyker, Force India et Toro Rosso, avait déjà occupé le rôle de directeur technique chez Sauber durant trois ans, de 2010 à 2012.
Il prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er septembre, en remplacement de Jan Monchaux, qui occupait cette fonction depuis 2019.
James Key de retour à Hinwil
“Je suis ravi de retourner à Hinwil pour travailler avec d’anciens et de nouveaux collègues chez Sauber ; j’ai de très bons souvenirs de l’époque où j’y travaillais“, se réjouit James Key.
“Je suis impatient de diriger l’aspect technique de l’équipe à l’un des moments les plus importants de sa longue histoire, alors que nous nous dirigeons vers un avenir nouveau et passionnant.“
“Une énorme quantité de travail nous attend mais je suis convaincu que chaque membre de notre équipe travaillant à Hinwil aura la motivation, la détermination et la soif de victoire nécessaires pour nous amener au sommet.“
“Nous savons que cela demandera du temps, des efforts et de la persévérance, et que les dividendes de ce travail n’arriveront qu’au cours des deux prochaines saisons et au-delà, mais nous avons un voyage devant nous et une feuille de route à suivre“, continue-t-il.
“J’ai hâte de commencer. Je remercie Andreas pour la confiance qu’il m’a accordée, j’ai hâte de lui rendre sa confiance et de travailler en étroite collaboration avec lui sur les challenges et les ambitions qui nous attendent.“
“Je suis ravi de revoir James chez lui, à Hinwil, alors qu’il se joint à nous pour façonner l’avenir de cette équipe“, a indiqué Andreas Seidl, PDG du Sauber Group. “Le fonctionnement qu’il va trouver a beaucoup changé depuis son passage ici mais la motivation et le dévouement qui ont contribué au succès de l’équipe lors de son expérience précédente restent les mêmes.“
“Je suis sûr qu’avec cette équipe très talentueuse et motivée, nous serons en mesure de poursuivre sur la voie de la croissance sur laquelle nous nous sommes engagés.“
“Le recrutement de James est une étape cruciale de ce parcours : il possède une expérience exceptionnelle dans le sport, non seulement en tant que directeur technique, mais aussi dans d’autres fonctions au sein de l’organisation technique d’une équipe.“
“Il dirigera le processus de transformation de l’aspect technique de l’équipe, en nous donnant les outils et la direction dont nous avons besoin pour aborder l’avenir.“
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Lewis Hamilton chez Ferrari ? Le scénario semblait encore improbable il y a peu, tant la destinée du pilote britannique paraît liée à l’écurie Mercedes, dont il défend les couleurs depuis 2013, et avec laquelle il a remporté pas moins de six titres mondiaux.
Pourtant, la saison 2022 plus que compliquée avec la W13, ajoutée aux nouvelles difficultés rencontrées cette saison avec la W14, ont sans doute émoussé la motivation du pilote britannique, ainsi que sa confiance en son équipe de lui fournir un matériel apte à lui permettre d’aller chercher un huitième titre mondial, et de battre ainsi le record de Michael Schumacher, qu’il égale aujourd’hui avec sept couronnes mondiales.
Ainsi, d’après le Daily Mail, une offre serait bel et bien prête du côté de chez Ferrari, avec un contrat dont le montant évoqué serait de 40 millions de livres sterling, soit un peu plus de 46 millions d’euros, alors que le président de la marque Ferrari, John Elkann, serait en contact déjà très étroit avec le pilote anglais.
A 38 ans, Hamilton aborderait ainsi un ultime challenge (et quel challenge) en endossant la célèbre combinaison rouge.
Pour l’heure, le scénario privilégié serait de voir associer Lewis Hamilton à Charles Leclerc. La Scuderia libèrerait ainsi Carlos Sainz qui devrait donc se trouver un nouveau point de chute. Mais le profil du Madrilène semble correspondre en tout point au projet Audi en collaboration avec l’équipe Sauber (aujourd’hui Alfa Romeo), en raison de son expérience et de sa pointe de vitesse. D’autant que la famille Sainz est déjà bien implantée au sein du constructeur d’Ingolstadt, Carlos Sainz Senior défendant les couleurs de la marque aux anneaux en rallye-raid, déjà.
Vasseur et Hamilton se connaissent bien
L’autre option serait tout simplement un échange titanesque entre Hamilton et Leclerc, ce dernier pouvant ainsi rejoindre Mercedes aux côtés de George Russell, et démarrer lui aussi un nouveau chapitre de sa carrière, après des années de frustrations chez Ferrari, une marque dont il semble lui aussi indissociable.
Cette opération de grande envergure, qui pourrait constituer le transfert de la décennie, n’est pas sans rappeler l’arrivée de Michael Schumacher chez Ferrari, où le légendaire pilote allemand a su cristalliser les énergies et les compétences pour permettre à l’équipe italienne de renouer avec les sommets.
Frédéric Vasseur, le patron de la Scuderia, serait sans nul doute l’un des plus enthousiastes à accueillir Lewis Hamilton à Maranello, lui qui connaît bien le pilote britannique avec lequel il avait remporté le titre en Formule 3 Euroseries en 2005 (lorsqu’il était patron de l’équipe ASM), puis en GP2 l’année suivante, alors que l’équipe était rebaptisée ART Grand Prix.
Les deux hommes sont toujours restés proches, et sont amenés à se croiser encore davantage depuis que Vasseur a accédé au statut de directeur d’écurie de F1 avec Renault tout d’abord, puis Alfa Romeo, et enfin Ferrari aujourd’hui.
La Scuderia Ferrari et Lewis Hamilton s’apprêtent-ils à écrire une nouvelle page de la Formule 1 ?
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
C’était il y a 10 ans jour pour jour : le 12 mai 2013, Fernando Alonso, alors chef de file de l’équipe Ferrari, remportait le Grand Prix d’Espagne à Barcelone devant ses supporters. Son dernier succès à ce jour.
Le pilote espagnol, qui disputait sa quatrième – et avant-dernière – saison avec la Scuderia, s’était élancé du cinquième rang sur la grille de départ, la première ligne étant monopolisée par les deux Mercedes de Nico Rosberg (en pole position) et Lewis Hamilton.
Auteur d’un excellent départ, le double champion du monde gagnait deux places dans le premier tour à la faveur d’un dépassement mémorable, à l’extérieur, à la fois sur la Lotus-Renault de Kimi Raikkonen et sur Hamilton.
A la faveur d’une bonne stratégie, Alonso parvenait à gagner une place supplémentaire à l’issue de son premier arrêt au détriment de la Red Bull de Sébastien Vettel, parti troisième, avant de prendre l’avantage sur Nico Rosberg et de s’installer aux commandes de la course.
Fernando Alonso finissait par s’imposer devant un public ravi, avec une avance de 9,3 secondes sur Raikkonen alors que l’autre Ferrari, celle de Felipe Massa, complétait le podium.
Il s’agit surtout de la dernière victoire en date d’Alonso, il y a tout juste dix ans aujourd’hui. Aujourd’hui pilote Aston Martin, ce dernier semble être plus que jamais en mesure de renouer avec le succès, lui qui collectionne les podiums depuis le début de cette saison 2023 sous les couleurs de sa nouvelle équipe.
Si Fernando Alonso devait retrouver la première place du podium cette année, il balaierait le record actuel de la plus longue attente entre deux victoires pour un pilote de Formule 1, détenu jusqu’ici par Riccardo Patrese.
L’Italien avait en effet attendu 6 ans, 6 mois et 28 jours entre sa victoire lors du Grand Prix d’Afrique du Sud sur une Brabham, et son succès lors du Grand Prix de Saint Marin 1990 à Imola au volant d’une Williams-Renault.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
La décision prise par la FIA de raccourcir les zones d’activation du DRS a été ouvertement critiquée par bon nombre d’équipes et de pilotes.
Conséquence de cette nouveauté introduite par l’instance dirigeante, les dépassements se sont montrés plutôt difficiles à Bakou, malgré la longue ligne droite des stands caractéristique du tracé urbain du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
Avant le Grand Prix de Miami, plusieurs concurrents avaient une nouvelle fois exprimé leurs craintes à ce sujet, en premier lieu George Russell, le pilote Mercedes critiquant le fait que les pilotes n’avaient pas été consultés à ce sujet par la FIA.
Mercedes devrait se “concentrer“ sur sa voiture – Marko
Pourtant, Helmut Marko, le consultant de l’équipe Red Bull, considère que c’est bien l’équipe Mercedes qui est derrière cette décision.
“Les dépassements ont toujours été difficiles“, a expliqué l’Autrichien dans une interview à Motorsport-Magazin. “Mais ils le sont encore plus avec des zones de DRS raccourcies“.
“Et nous savons d’où ça vient.“
Marko n’a pas hésité à préciser sa pensée, accusant ouvertement l’écurie rivale de Red Bull.
“Nous devons arrêter d’intervenir avec ce genre de manigances manipulatrices. C’est bizarre que ce soit Mercedes qui, de toutes les équipes, gémisse le plus.“
“Pendant des années, Mercedes avait le moteur supérieur et ils étaient beaucoup plus en avance sur la concurrence que nous ne le sommes maintenant.“
“Et puis, lorsque vous sortez une voiture [non-compétitive] deux années de suite, vous pourriez être avisé de vous concentrer là-dessus“, conclut Helmut Marko.
Alors que les zones de DRS ont été réduites à Bakou et à Miami, il est peu probable que la même tendance soit observée à Imola, prochain rendez-vous au calendrier, les 19-20-21 mai prochains, où les dépassements ont toujours été compliqués à réaliser.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !