À partir du 24 mars prochain, la F1 Exhibition, première exposition sur la F1, ouvrira ses portes à Madrid. Pour cette occasion, Pierre Gasly a mis à disposition sa propre AlphaTauri AT01 avec laquelle il a remporté le Grand Prix de Monza en 2020. Le Français est, en effet, le propriétaire de cette monoplace.
Un Grand Prix historique
Parti P10, Pierre Gasly profitait ce jour-là de la voiture de sécurité et du drapeau rouge pour prendre la tête de la course. Leader pendant 26 tours, le Français est parvenu à résister au retour de Carlos Sainz, au volant d’une McLaren bien plus rapide.
Comment ne pas revivre ce dernier tour d’anthologie dans les conditions du direct
“J’ai su que c’était mon moment”
Plus de deux ans et demi après sa victoire, Pierre Gasly savoure toujours autant son exploit. “Il n’y a rien de mieux que d’être appelé ‘vainqueur d’une course de Formule 1’”, affirme le Français dans une interview avec la F1 Exhibition. “Je dirais que dans ma vie, c’est probablement ce qui a été le plus beau dans tout ce que j’ai vécu. C’était un moment incroyable.”
“Pendant la course, lorsque j’ai vu comment les choses se déroulaient, j’ai su que c’était mon moment. C’était le moment de briller. Il était hors de question que je laisse cette opportunité m’échapper.”
“Je pense que nous avons fait 25 tours en tête. Ils ont été longs, mais je dois dire que j’ai apprécié chaque tour. Contrôler cette course est la meilleure sensation que j’ai ressentie en Formule 1.”
Pierre Gasly’s famed 2020 race winning car will be exclusively displayed for the first time at the Formula 1® Exhibition in Madrid @PierreGASLY@AlphaTauriF1@F1#F1Exhibition
Cette exposition est ouverte au public entre le 24 mars et le 16 juillet 2023 à l’IFEMA de Madrid. Les tickets sont en vente dès maintenant sur le site officiel de la F1 Exhibition.
Retour à un format plus classique ce week-end à Miami avec trois heures d’essais libres permettant aux équipes d’accumuler de nombreuses données. Les pilotes étaient ainsi de retour en piste cinq jours après la course à Bakou, dans des conditions différentes, avec une piste chauffée à 50 degrés.
De Vries à la faute, problème pour Russell
Dès le début de la séance, les pilotes ont découvert une piste piégeuse car verte. Max Verstappen est ainsi allé au large au premier virage alors qu’Alex Albon nous a gratifié d’une belle glisse dans la section lente du tracé.
Nyck de Vries, qui sort d’un week-end catastrophique à Bakou, a commencé les EL1 de la plus mauvaise des manières en partant à nouveau à la faute.
À peine sorti en piste, George Russell se plaignait de son côté d’un problème avec sa direction. Le Britannique est très vite rentré au stand pour solutionner le soucis, perdant du précieux temps de roulage.
Autosport rapporte par ailleurs que Mercedes a apporté une évolution sur la direction de Russell, mais qui a très vite été jugée trop lourde par l’ancien pilote Williams.
Drapeau rouge : Hülkenberg dans le mur
Alors que les deux pilotes Red Bull venaient de chausser les pneus tendres permettant à Max Verstappen de signer le meilleur temps devant Nico Hülkenberg et Sergio Pérez, le pilote Haas est allé taper le mur dans le virage 3, déployant le drapeau rouge.
Le pilote allemand, un peu large, a perdu le train arrière de sa Haas, l’envoyant directement dans le mur.
Verstappen meilleur temps… avant d’être battu par les Mercedes et Leclerc
Une fois la Haas numéro 27 dégagée, Max Verstappen a immédiatement amélioré son meilleur chrono en 1:30.549. La concurrence était alors reléguée à près d’une demie seconde.
La redoutable Red Bull RB19 pilotée par le Néerlandais a toutefois bel et bien été battue lors de cette première séance d’essais libres. Russell, Hamilton et Leclerc ont en effet signé de meilleurs chronos en toute fin de session, lorsque la piste était dans les meilleurs conditions d’adhérence.
Sergio Pérez, en lutte pour le championnat, termine seulement P11, à 1.4 seconde du meilleur temps.
Le classement des EL1 du Grand Prix F1 de Miami
P
Pilote
Écart
Pneus
1
George Russell
1:30.125
S
2
Lewis Hamilton
0.212
S
3
Charles Leclerc
0.324
S
4
Max Verstappen
0.424
S
5
Carlos Sainz
0.599
S
6
Pierre Gasly
0.979
S
7
Fernando Alonso
1.106
S
8
Lance Stroll
1.212
S
9
Nico Hülkenberg
1.267
S
10
Esteban Ocon
1.417
S
11
Sergio Pérez
1.441
S
12
Oscar Piastri
1.685
S
13
Kevin Magnussen
1.728
S
14
Valtteri Bottas
1.777
S
15
Alexander Albon
1.778
S
16
Lando Norris
1.872
S
17
Zhou Guanyu
2.009
S
18
Yuki Tsunoda
2.044
S
19
Logan Sargeant
2.494
S
20
Nyck de Vries
4.512
H
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Fred Vasseur doit déjà gérer une situation complexe à la tête de Ferrari pour éviter une crise plus profonde. Le Français a ainsi rassuré sur l’état d’esprit de Charles Leclerc tout en répondant aux rumeurs sorties dans la presse italienne récemment.
Leclerc toujours autant motivé
Cité par Motorsport.com Italie, Vasseur a tenu à préciser que le Monégasque était plus que jamais impliqué dans le projet Ferrari. “Quand vous parlez à un pilote qui a abandonné après 40 tours, il peut être un peu épuisé et inquiet, vous ne pouvez pas être heureux après un abandon.”
Charles Leclerc n’est ”pas du tout démotivé” assure Vasseur Crédit : Ferrari
”Mais mardi et mercredi, Charles était à Maranello avec l’équipe, nous avons eu une réunion avec tous les employés, et je peux vous assurer qu’il n’est pas du tout démotivé, au contraire, il a poussé l’équipe”.
L’ancien directeur de l’écurie Alfa Romeo a par ailleurs confirmé que les problèmes de fiabilité n’entraineront pas de réduction de la puissance moteur contrairement à l’an passé.
Vasseur compte sur Mekies
Cette semaine, des rumeurs faisaient état des envies de départ du Français, Laurent Mekies. Vasseur affirme toutefois que la Scuderia compte sur l’actuel directeur adjoint, et directeur de course.
Laurent Mekies “l’un des piliers” de Ferrari selon Vasseur Crédit : Ferrari
”En ce qui concerne Laurent, je ne sais pas ce qui s’est passé dans le passé. Personnellement je le connais depuis 25 ans, je lui fais confiance. Nous avons un très bon partenariat et il sera l’un des piliers de l’avenir sur lequel l’entreprise compte,” assure Vasseur
Une collaboration “positive” avec Vigna
Une autre rumeur, qui a beaucoup fait parler depuis le Grand Prix de Bahreïn, concernait la relation entre le PDG de Ferrari et Vasseur. Il était suggéré que le Français n’appréciait peu le rôle de Benedetto Vigna, soit-disant trop présent dans la gestion de l’écurie.
“Benedetto et moi collaborons constamment, et pour l’instant je peux dire que c’est une très bonne collaboration,” affirme Vasseur.”Nous nous confrontons et nous discutons de tous les sujets, je ne peux pas me plaindre de cela, le reste ce sont des ragots ou quelqu’un qui analyse tout de l’extérieur. Je le répète, la collaboration avec Vigna est très positive.”
Le début de saison cauchemardesque continue pour Charles Leclerc. Victime d’un problème moteur sur sa SF-23 dès le premier Grand Prix de l’année à Bahreïn, il se retrouve désormais pénalisé pour la deuxième manche.
Trois éléments moteur en… deux Grands Prix
Avant la course à Sakhir, une première alerte avait été repérée par Ferrari sur la partie électrique du moteur du Monégasque. L’écurie italienne avait donc monté un deuxième pack de batteries (ES) et une deuxième unité de contrôle électronique (CE).
C’est justement cette deuxième unité de contrôle électronique qui avait lâché pendant la course. Leclerc est ainsi contraint d’utiliser une troisième unité, signifiant qu’il reculera de 10 positions sur la grille ce dimanche.
Fred Vasseur, qui est à la tête de la Scuderia depuis janvier, a expliqué les problèmes rencontrés par Leclerc. ”Il y a eu deux problèmes, l’un le dimanche matin lors de l’allumage de la voiture et l’autre pendant la course.Malheureusement, il s’agissait deux fois de l’unité de contrôle électronique et c’est quelque chose que nous n’avons jamais connu dans le passé,”
“J’espère que nous avons maintenant la situation en main”, ajoute le Français. ”Nous avons fait une analyse approfondie de la situation. Mais malheureusement, nous devrons prendre la pénalité à Djeddah parce que nous n’avons qu’un pool de deux unités de contrôle électronique pour la saison.”
Depuis son retour au calendrier de la F1 en 2014, le Grand Prix d’Autriche est devenu une manche incontournable de la saison. Le Red Bull Ring était ainsi à guichet fermé la saison passée, avec 303 000 spectateurs accueillis.
Un GP d’Autriche souvent spectaculaire
Le tracé du circuit appartenant à Red Bull permet, en effet, de nombreuses actions en piste. En 2016, Nico Rosberg et Lewis Hamilton s’étaient accrochés dans le dernier tour alors qu’il jouait la victoire. Trois ans plus tard, exactement au même endroit, Charles Leclerc et Max Verstappen avaient, eux aussi, connu le contact dans une lutte pour la victoire.
Le fameux duel entre Max Verstappen et Charles Leclerc lors du GP d’Autriche 2019
La dernière course de l’accord actuel, prévue du 30 juin au 2 juillet 2023, célébrera le 10e anniversaire du retour du Grand Prix d’Autriche au calendrier de la Formule 1. Pour la deuxième année consécutive, il sera le théâtre d’un week-end sprint.
Domenicali rend hommage à Mateschitz
Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, se félicite du nouveau contrat et en profite pour rendre hommage au fondateur de Red Bull. “Le Grand Prix d’Autriche réunit le mélange parfait d’un circuit difficile, de courses à grande vitesse et d’un site magnifique pour nos fans. Je suis donc ravi que nous revenions au Red Bull Ring au moins jusqu’en 2027 dans le cadre de ce nouvel accord.”
”Alors que nous célébrons le dixième anniversaire de notre retour à Spielberg, j’aimerais remercier toutes les personnes impliquées dans ce renouvellement, en particulier le promoteur et Red Bull, et je tiens à rendre hommage à Dietrich Mateschitz pour l’amour, la passion et la vision qu’il a apportés à la Formule 1 et qui ont assuré le succès continu de l’événement et l’énorme enthousiasme pour notre sport en Autriche et dans le monde entier.”
