Les pilotes se plaignent de ne pas voir leur emplacement sur la grille

Les pilotes se plaignent de ne pas voir leur emplacement sur la grille

Deux départs effectués cette saison et par deux fois la FIA a sanctionné un pilote en raison d’un emplacement incorrect sur la grille. Contraint de respecter un rectangle délimité par des lignes blanches, les pilotes se retrouvent en difficulté au volant de voitures désormais très larges. Des lignes jaunes servent actuellement de repères pour éviter d’aller au-delà de l’emplacement. Cependant, il semble complexe de se repérer latéralement.

“Plus de bon sens”

Esteban Ocon et Fernando Alonso ont, en effet, été sanctionnés pour avoir été trop décalés sur le côté par rapport à leur emplacement sur la grille. Interrogé en conférence de presse sur le sujet, George Russell a reconnu qu’il était “incroyablement difficile“ pour les pilotes de juger leur positionnement.

L’erreur d’Alonso sur la grille à Djeddah
Crédit : F1TV

“Nous sommes assis si bas et pour mettre les choses en perspective, nous ne voyons probablement que les 10 ou 12 premiers centimètres du pneu, donc vous ne pouvez pas vraiment voir le sol“, a expliqué le pilote Mercedes. “Je ne peux même pas voir la ligne jaune (voir photo plus bas), sans parler des lignes blanches qui déterminent votre position latérale. C’est vraiment très difficile, c’est pourquoi je pense que nous devons faire preuve d’un peu plus de bon sens à cet égard.”

Mauvaise visibilité sur la grille

Je pense qu’à un moment donné, nous avons besoin d’une règle“, affirmait de son côté Max Verstappen en conférence de presse. “C’est vraiment idiot si les gens commencent à profiter de la possibilité d’aller à gauche et à droite, mais oui, je ne sais pas ce que l’on peut faire de mieux. La visibilité est vraiment mauvaise dans la voiture, c’est probablement le principal problème qui fait que vous n’êtes pas toujours bien dans votre emplacement”.

Les lignes jaunes qui servent de repères sur la grille
Crédit : Aston Martin

Comme son coéquipier, Sergio Pérez, met en cause la visibilité depuis sa monoplace. “Il est vraiment difficile de voir où l’on s’est arrêté“, précise le vainqueur du Grand Prix d’Arabie saoudite.

“Nous avons besoin d’une meilleure visibilité pour être en mesure d’avoir une meilleure idée que celle que nous avons actuellement. C’est bien qu’il y ait une règle en place, mais en même temps, parfois c’est comme de la chance, pour être honnête, où vous vous positionnez.”


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Ferrari en tête du classement des arrêts au stand les plus rapides

Ferrari en tête du classement des arrêts au stand les plus rapides

Alors que de nombreuses courses ont été gâchées dans le passé chez Ferrari en raison d’arrêts ratés, l’exercice du pit stop est devenu un enjeu majeur pour la Scuderia. On se souvient, par exemple, du Grand Prix des Pays-Bas 2022, où les 4 pneus n’étaient pas prêts pour Carlos Sainz.

Objectif : 1000 arrêts

Pour remédier à ce problème récurrent, Ferrari s’était fixée un objetif élevé cet hiver. Motorsport Italie avait, en effet, révélé que l’écurie italienne souhaitait réaliser 1000 arrêts au stand pendant la trêve.

Un entraînement intensif qui a visiblement payé. Ferrari a réalisé l’arrêt au stand le plus rapide de la saison à Djeddah en 2.10 secondes, après avoir déjà été les plus rapides à Bahreïn. Plus impressionnant encore, la Scuderia a effectué 4 des 5 arrêts les plus rapides de la saison pour l’instant. La régularité est évidemment le nerf de la guerre pour les écuries.

Le top 5 des arrêts les plus rapides en 2023

PÉcuriePiloteCourseTemps
1FerrariLeclercArabie saoudite2.10s
2FerrariLeclercBahreïn2.22s
3Red BullVerstappenBahreïn2.25s
4FerrariSainzBahreïn2.31s
5FerrariSainzBahreïn2.36s
Source : DHL

L’arrêt au stand le plus rapide de la saison réalisé par Ferrari à Djeddah

Sous les 3 secondes = arrêt réussi chez Ferrari

Cité par Motorsport Italie, Diego Ioverno, ingénieur responsable des départements d’assemblage chez Ferrari avait détaillé avant la saison comment la Scuderia jugeait ses pit stops. “Les arrêts de moins de 3 secondes sont considérés comme très bons », expliquait-il. “Ceux de 3,5 secondes sont bons mais pas parfaits, ceux de moins de 4 secondes sont inadéquats et ceux de plus de 4,5 secondes sont considérés comme des échecs“.


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Honda et Aston Martin se rapprochent d’un partenariat pour 2026

Honda et Aston Martin se rapprochent d’un partenariat pour 2026

Alors qu’Honda avait décidé de quitter la F1 en fin d’année 2021, la marque japonaise est toutefois restée bien impliquée dans la discipline reine en fournissant toujours leur moteur à Red Bull jusqu’à fin 2025.

L’année suivante, une nouvelle réglementation moteur verra le jour, et Honda qui a manifesté son intérêt auprès de la FIA, n’a toutefois aucun accord pour fournir une équipe. En effet, même si la collaboration avec Red Bull est couronnée de succès, l’écurie championne du monde a déjà officialisé un partenariat avec Ford dans le cadre de ces nouvelles règles.

C’est ainsi que le motoriste japonais est à la recherche d’une écurie en vue de 2026. Si l’on met de côté Red Bull et les quatre équipes usines (Mercedes, Ferrari, Alpine, Sauber/Audi), Honda n’a que très peu de choix. McLaren et Aston Martin sont alors les deux entités restantes les plus susceptibles de se battre aux avant-postes.

Marko et Horner (Red Bull) avec les dirigeants de Honda, Bahreïn 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Helmut Marko et Christian Horner avec les dirigeants de Honda à Bahreïn cette saison – ©️ Red Bull Content Pool

Aston Martin futur écurie usine ?

C’est ainsi que The Race rapporte qu’un partenariat entre Aston Martin et Honda semble de plus en plus probable à l’horizon 2026. Cette association permettrait ainsi à la marque japonaise d’équiper une top team tandis que l’équipe britannique ne serait plus dans le rôle de simple client moteur de Mercedes.

En effet, Aston Martin, menée par l’ambitieux Lawrence Stroll, deviendrait alors une véritable écurie usine, une situation toujours considérée comme étant un avantage à long terme si l’on veut dominer la discipline.

Le père de Lance Stroll, certes satisfait du bond en avant de son équipe cette saison, n’est pas du genre à se contenter d’une deuxième place. L’objectif est bel et bien de remporter des courses et des titres pour Aston Martin, et pour cela le milliardaire canadien souhaite mettre toutes les chances de son côté.


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Max Verstappen : les deux voitures doivent être fiables

Max Verstappen : les deux voitures doivent être fiables

Victime de la casse de sa transmission en qualifications, Max Verstappen était ainsi contraint de réaliser une course d’attaque depuis la 15e place à Djeddah. Déjà P2 à la mi-course, le Néerlandais n’a toutefois pas pu remonter sur son coéquipier.

Une fiabilité préoccupante

C’est un Verstappen déçu qui s’est présenté en conférence de presse après la course. Certes, la RB19 est la meilleure voiture et de loin, mais la fiabilité constitue une réelle inquiétude pour les champions du monde en titre.

“Il ne s’agit pas seulement du rythme de la voiture : nous devons nous assurer que nous sommes fiables et que nous n’avons pas de problèmes”, pestait le champion du monde 2022. ”Je veux dire que mon premier week-end n’a pas été très propre, à cause du changement d’équilibre entre les essais [de pré-saison] et le week-end de course, et d’autres choses qui se passent en arrière-plan.

Un point sépare les pilotes Red Bull au championnat
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Verstappen “pas là pour être deuxième”

Et maintenant, après trois séances d’essais positives, j’ai eu un problème en qualification“, poursuit Max Verstappen. “Bien sûr, je suis remonté à la deuxième place, ce qui est une bonne chose. Et bien sûr, en général, le sentiment général dans l’équipe, tout le monde est heureux, mais personnellement, je ne suis pas heureux. Je ne suis pas là pour être deuxième, surtout quand vous travaillez très dur à l’usine pour vous assurer que vous arrivez ici dans un bon état, et que tout est parfait.

Maintenant qu’il est presque certain que le titre va se jouer en interne chez Red Bull, le Néerlandais met la pression sur son équipe pour amener deux voitures fiables.

Et puis oui, vous devez faire une remontée, ce que j’aime bien – je veux dire, ça ne me dérange pas de le faire – mais quand vous vous battez pour un championnat et surtout, vous savez, quand il semble que c’est juste entre deux voitures, nous devons nous assurer que les deux voitures sont également fiables.


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Vasseur : “On est complètement à côté de la plaque” en pneus durs

Vasseur : “On est complètement à côté de la plaque” en pneus durs

P6 et P7 à l’arrivée à Djeddah, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont été incapables de se battre pour le podium. Malgré un rythme encourageant en qualifications et même en première partie de course, le passage aux pneus durs a révélé les faiblesses de la SF-23.

Vasseur : “Ça ne va pas”

Invité à réagir sur Canal Plus, Fred Vasseur n’a pas caché sa déception, mais aussi son incompréhension face au rythme de ses monoplaces. “Satisfait ? Pas du tout“, répondait le Français. “On avait plutôt un bon rythme en qualif. On était largement devant Aston [Martin] et Mercedes et c’était le contraire en course. Donc il faut qu’on comprenne pourquoi on a une si grosse perte entre les deux par rapport à la concurrence.

Ferrari a souffert à Djeddah
Crédit : Ferrari

”Je dirais que c’était plutôt pas trop mal en début de course, surtout pour Charles [Leclerc] qui a réussi à remonter de P12 à P6. Mais avec les [pneus] durs, on s’est complètement écroulés. Ça ne va pas. Il faut qu’on comprenne ce qu’il se passe avec ces pneus. Je ne blâme pas du tout les pneus, c’est nous qui ne sommes pas capables de les faire marcher.“

Un pneu dur qui pose question

“Je ne pense pas que ça vienne spécialement du pneu en lui-même ou du type de course, c’est qu’on arrive pas à faire fonctionner le pneu de notre côté, côté châssis, sur le rythme [en pneus durs]“, a reconnu l’ancien directeur de l’écurie Alfa Romeo.

“On est plutôt 3/4 dixièmes devant Mercedes et Aston [Martin] en qualifications sur un tour, et tout le monde pousse. Quand on se retrouve en course, sur le premier relais, je pense qu’on est plutôt dans le match, voire un peu mieux qu’eux. Et avec le deuxième type de pneus (les durs), on est complètement à côté de la plaque.“

“On est derrière, à nous de comprendre et de corriger“, concluait Vasseur.


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