Dernière heure d’essais libres et donc dernière occasion de se préparer aux qualifications pour les pilotes. Même si les conditions seront différentes dans quelques heures à Djeddah, Ces EL3 restent importantes pour peaufiner les réglages des voitures.
De Vries out
Les EL3 n’avaient pas encore commencé, qu’elles étaient déjà terminés pour Nyck de Vries. Suite à un changement d’unité de puissance sur son AT04, le Néerlandais était contraint de regarder la séance depuis le garage de son équipe. Un coup dur pour le rookie, puisqu’il découvre ce week-end l’exigente piste de Djeddah.
De Vries sur la touche en EL3 Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool
Verstappen à l’aise en durs
Fait assez rare pour être souligné, le champion du monde en titre a débuté cette séance en pneus durs. Un choix de gommes qui ne l’a pas empêché de concurrencer les chronos de son coéquipier… en pneus tendres. Ainsi, Sergio Pérez ne devançait Max Verstappen que d’un seul petit dixième au bout de 30 minutes.
Toujours des problèmes pour Leclerc
Charles Leclerc s’est une nouvelle fois plaint d’un soucis lors de son essai de départ. “J’ai perdu le premier rapport“, indiquait-il à la radio.
En fin de séance, les pilotes ont enfin tous chaussé des pneus tendres et vidé les réservoirs pour aller chercher un bon tour chrono. Max Verstappen a comme d’habitude surclassé la concurrence. Sergio Pérez est en effet relégué à 6 dixièmes !
Hormis les deux Red Bull au-dessus du lot, le peloton est extrêmement resserré derrière. Seulement 7 dixièmes séparent Alonso P3 et Magnussen P17 ! Sur un circuit aussi exigeant, les qualifications vont sans aucun doute nous offrir du beau spectacle.
Les Ferrari toujours loin
Déjà en retrait hier après avoir semble-t-il préservé leur moteur, la Scuderia a-t-elle encore caché son jeu ? Seulement P10 et P11 sur un premier tour chrono en tendres, Leclerc est allé chercher le 6e temps final sur une deuxième tentative. Il faut maintenant espérer pour les rouges afficheront un meilleur visage en qualifications.
Rendez-vous à 18h00, heure française, sur Canal+ ou F1TV pour le premier moment fort du week-end !
Le classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Arabie Saoudite
P
Pilote
Temps
Pneus
1
Max Verstappen
1:28.485
S
2
Sergio Pérez
0.613
S
3
Fernando Alonso
0.998
S
4
Lance Stroll
1.024
S
5
Lewis Hamilton
1.083
S
6
Charles Leclerc
1.103
S
7
Lando Norris
1.205
S
8
Oscar Piastri
1.213
S
9
Pierre Gasly
1.216
S
10
Carlos Sainz Jr
1.276
S
11
George Russell
1.326
S
12
Zhou Guanyu
1.432
S
13
Nico Hülkenberg
1.448
S
14
Esteban Ocon
1.468
S
15
Alexander Albon
1.498
S
16
Logan Sargeant
1.550
S
17
Kevin Magnussen
1.646
S
18
Valtteri Bottas
1.832
S
19
Yuki Tsunoda
2.312
M
20
Nyck de Vries
–
–
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Charles Leclerc était apparu abattu devant les médias ce samedi après une sortie de piste à haute vitesse en Q3, ruinant ses chances de bon résultat.
Atteint moralement hier, le pilote Ferrari a par ailleurs indiqué qu’il souffrait physiquement ce dimanche, ce qui pourrait le perturber dans sa remontée depuis la septième position.
“Je suis toujours très critique envers moi-même, mais je suis aussi honnête et réaliste“, reconnait le Monégasque. “Il faut tout remettre à zéro et ramener des points à la maison aujourd’hui.“
“Je ne suis pas au mieux physiquement aujourd’hui, j’ai le cou complètement bloqué, mais je ferai tout pour faire une bonne course aujourd’hui.“
Alors que les pilotes avaient souffert vendredi sur une piste avec très peu d’adhérence, ce sera à nouveau le cas pour le Grand Prix. En effet, de fortes pluies se sont abattues samedi, lavant complètement la piste.
“La météo peut tout changer. La piste sera différente parce qu’il a plu la nuit dernière. Ce sera une course compliquée pour tout le monde car il n’y a pas d’adhérence“, affirme Charles Leclerc.
“Cela signifie que les dépassements seront très difficiles, et ce sera un grand défi s’il pleut.“
La pluie qui s’est donc abattue ce samedi soir mais également ce dimanche matin pourrait venir tout chambouler. Même si les chances de pluie semblent plus faibles que prévu, la météo peut évoluer très rapidement dans le sud de la Floride.
Départ du Grand Prix de Miami à 21h30 heure française sur Canal+ ou via l’abonnement F1TV Pro.
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L’Alpine est apparue performante dans les rues de Djeddah ce vendredi, sur un tour comme en rythme de course. Esteban Ocon et Pierre Gasly étaient ainsi dans le top 6 de la deuxième séance d’essais libres, à moins de 5 dixièmes de Max Verstappen.
“Nous semblons être là”
En sortant de sa voiture après les EL2, l’ancien pilote AlphaTauri était “très heureux” de ses premiers tours en Arabie Saoudite. “C’est un bon vendredi pour l’équipe, nous avons un bon potentiel. Nous avons montré une bonne vitesse. C’est très positif.“
“Je peux encore sentir qu’il y a deux ou trois choses ici et là dont je ne suis pas pleinement satisfait”, reconnait toutefois Gasly. “Il y a donc probablement d’autres choses à régler, mais en regardant les temps au tour, nous semblons être là. C’est donc un bon début.“
Pierre Gasly, 6e temps, lors des EL2 à Djeddah Crédit : Alpine
À l’aise sur un tour, le Français était également satisfait des performances lors des longs relais.“Le rythme de course semblait bon. Nous devons passer en revue tous les chiffres, c’est encore un peu frais. Mais d’une manière générale, nous avons l’air assez forts et je m’attends à une bataille très serrée, comme à Bahreïn, en particulier en qualifications.“
Objectif Q3 pour Gasly
“Nous allons chercher à gagner un ou deux dixièmes, et nous allons voir sept ou huit voitures dans cette bataille pour la Q3”, prédit le Français. ”Il est donc important de tout mettre en ordre. Mais cela me réjouit“.
Pierre Gasly souhaite avant tout“partir dans une position de départ normale”, après s’être élancé dernier sur la grille à Bahreïn.“Mais je pense que si nous réussissons à bien nous qualifier, nous pourrons nous placer en bonne position pour la course. Les marges seront minces, mais nous allons y aller, et je suis impatient [d’y être].“
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Après une saison déjà décevante l’année passée pour AlphaTauri, 2023 devait constituer le renouveau de l’écurie italienne. Cependant, la réalité de la piste fut tout autre. À Bahreïn, l’écurie dirigée par Franz Tost est apparue en difficulté, incapable de marquer des points. Yuki Tsunoda a, en effet, terminé P11, derrière la surprenante Williams d’Alex Albon.
Tost accuse ses ingénieurs
Interrogé à Djeddah sur les performances de son écurie, Franz Tost n’a pas mâché ses mots. ”Malheureusement, je pense que c’est le niveau de performance actuel de la voiture, car nous nous attendions à une bien meilleure voiture,” reconnait-il. “Nous avons eu des difficultés à Bahreïn, mais c’est un peu différent ici. J’espère que nous serons au moins avec une voiture en Q3, mais nous devons faire beaucoup de choses pour rendre la voiture plus rapide. En particulier sur le plan aérodynamique.”
Franz Tost a pointé du doigt ses ingénieurs ce vendredi à Djeddah Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool
L’Autrichien est même allé jusqu’à remettre en cause ses propres ingénieurs. ”Il y a différents programmes en cours, mais les ingénieurs me disent que nous faisons de bons progrès, mais je ne leur fais plus confiance. Je veux juste voir le temps au tour parce que c’est la seule chose qui compte.”
Des promesses pas tenues
Invité à développer sur sa perte de confiance envers ses ingénieurs, Tost a confirmé qu’il le pensait vraiment. ”Oui, parce que pendant l’hiver, ils m’ont dit que la voiture était fantastique, que nous faisions de gros progrès, et puis nous arrivons à Bahreïn, et nous ne sommes nulle part. Qu’est-ce que je dois dire ?”
L’AlphaTauri 2023 est, en effet, une voiture qui a “trop peu d’appui“ entraînant d’autres problèmes en cascade. ”La voiture est instable au freinage, les pneus arrière sont en surchauffe, l’adhérence est mauvaise. Tout ce dont vous avez besoin pour faire un bon temps au tour,” regrette Tost.
”À Djeddah, les caractéristiques du circuit sont complètement différentes. Les deux pilotes n’étaient pas satisfaits de la voiture, mais ils ont dit qu’elle était mieux qu’à Bahreïn. Nous avons encore quelques problèmes de sous-virage dont nous devons nous débarrasser, et pour le reste, nous verrons bien.”
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Huit points marqués en quatre courses, le tout accompagné par des problèmes de fiabilité et des crashs, le début de saison de l’écurie Alpine F1 est très loin des objectifs fixés.
Dans ce contexte difficile, Laurent Rossi qui est à la tête de la marque Alpine, n’a pas mâché ses mots au cours d’une interview accordée ce samedi à Canal+.
“[Le début de saison] est décevant et j’ai envie de dire qu’il est même mauvais“, débute Rossi.
“Cette année on démarre avec un handicap de performance déjà d’une part, et un handicap d’exécution donc ça fait beaucoup, et ça se voit. On est à un classement qui n’est pas du tout digne des moyens engagés, et on est assez loin, très loin, de l’objectif final de l’année.“
Deux fois la même erreur chez Alpine F1, ça ne passe pas pour Rossi
Laurent Rossi dresse un constat sévère voire inquiétant mettant même en cause l’état d’esprit de son équipe.
“Ce que je constate c’est que bien sûr il y a un manque de performance comme je l’ai dit, un manque de rigueur dans l’exécution, mais potentiellement aussi un état d’esprit qui n’est pas à la hauteur de ce qui a été fait dans le passé par cette même équipe“, poursuit-il.
“Je n’ai pas aimé le premier Grand Prix [à Bahreïn] car il y a eu beaucoup de… , je suis désolé de le dire, mais de dilettantisme, ce qui a conduit un résultat qui n’était pas le bon, qui était médiocre, mauvais.“
En effet, à Bahreïn, Pierre Gasly était parti dernier alors qu’Esteban Ocon avait enchainé les pénalités en course. Le Français accepte les erreurs, mais sûrement pas deux fois la même erreur.
“Puis la dernière course de Bakou ressemble furieusement à celle de Bahreïn. Et ça ce n’est pas acceptable. On a le droit de faire des erreurs, c’est un principe de base, c’est dans les erreurs que l’on apprend. Par contre, on apprend.“
“Quand on fait deux fois les mêmes erreurs, là c’est qu’on a pas appris et qu’on ne prend pas ses responsabilités et ça ce n’est pas acceptable“, conclut le directeur de la marque Alpine.
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