Mercedes a subi de plein fouet le coup de massue asséné par Aston Martin et surtout par Red Bull lors du Grand Prix de Bahreïn. La firme à l’étoile a dû se contenter d’une cinquième (Lewis Hamilton) et d’une septième place (George Russell), sur la ligne d’arrivée de la course inaugurale de la saison 2023.
Incapable de rattraper les Ferrari de Leclerc et de Sainz, les pilotes britanniques de la firme à l’étoile se sont surtout inclinés face aux pilotes Aston Martin, Fernando Alonso et Lance Stroll. Selon Mercedes, les W14 n’ont pas su tenir leurs pneus sur le circuit international de Sakhir, les empêchant de pouvoir se battre avec la concurrence.
Nous manquons globalement d’adhérence et, sur une piste à forte dégradation comme celle-ci, les pilotes n’ont rien pu faire pour attaquer »
Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes
« C’était un dimanche très difficile ; l’écart avec Red Bull est énorme et nous avons Aston Martin et Ferrari devant nous aussi. Il est clair que nous avons beaucoup de travail à faire et nous devons revenir en arrière et élaborer un plan pour essayer de trouver des améliorations. Nous manquons globalement d’adhérence et, sur une piste à forte dégradation comme celle-ci, les pilotes n’ont rien pu faire pour attaquer », a déclaré Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes.
Mercedes se projette déjà sur le GP d’Arabie Saoudite
Toutefois, Mercedes semble avoir une idée précise des problèmes qui minent et brident actuellement la performance de la W14. L’équipe dirigée par Toto Wolff veut se servir des difficultés rencontrées l’an passé pour réagir avec efficacité en 2023.
« Cependant, c’est encourageant de voir comment l’équipe se serre les coudes et comment les pilotes travaillent ensemble. C’est la deuxième saison que nous démarrons sur le pied arrière et nous ne nous faisons pas d’illusions : ce n’est pas acceptable pour notre équipe. »
Si les pilotes de l’écurie de Brackley semblaient désemparés ou abattus à l’arrivée du Grand Prix de Sakhir, l’écurie ne veut pas baisser les bras et veut rebondir (cette fois-ci on ne parle pas de marsouinage) à Djeddah, dans moins de deux semaines.
« Nous avons quelques jours pour nous rassembler et nous améliorer avant l’Arabie Saoudite ; nous allons travailler ensemble pour essayer de faire en sorte que la prochaine course soit meilleure que ce week-end », a conclu l’ingénieur britannique.
Lire aussi :