Esteban Ocon, pilote en F1 pour Alpine, a fait savoir son mécontentement auprès de la FIA. En effet, le pilote français admet avoir eu un coup de chaud lorsqu’en rentrant dans la voie des stands, il s’est retrouvé face à des photographes.
Alpine et Esteban Ocon ont croisé les doigts de dimanche, espérant une intervention de la voiture de sécurité en fin de course. En effet, le pilote français, qui s’était élancé de la voie des stands, enchaînait les tours en pneus durs depuis le début du Grand Prix.
Remonté en neuvième position, Esteban Ocon espérant profiter d’une interruption de course pour effectuer son seul arrêt aux stands. Mais cette année, les pilotes sont restés sages et le pilote normand a dû se résoudre à passer aux stands au moment d’entamer son dernier tour.
Mais à sa grande surprise, au moment de rentrer dans les stands, Esteban Ocon s’est retrouvé face à des photographes et à des journalistes. Ces derniers avaient été autorisés par la FIA à se placer en vue du podium à venir. Le pilote de l’Alpine a donc été contraint de sauter sur les freins et de veiller à ne toucher personne.
Il y avait un pilote au volant et sa voiture avait des freins – Safronov
Certains observateurs et commentateurs, en particulier les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, ont estimé qu’il s’agissait de l’une des situations les plus dangereuses qu’ait connues la Formule 1 ces dernières années.
Toutefois, Evgeniy Safronov, l’un des photographes qui a dû se pousser devant l’A523, a déclaré que l’incident n’était pas aussi grave que les gros titres l’affirmaient.
“J’étais là“, a-t-il déclaré.
“C’est un bon exemple d’une course qui n’a pas été la meilleure et nous devons donc discuter de quelque chose. Nous devons donc discuter de quelque chose. Et nous avons besoin de meilleurs titres que tous les ‘Cela aurait pu finir en tragédie’.“
“Je vais vous dire ce qui s’est passé“, a ajouté Safronov, basé à Dubaï. “Cette fois, la FIA a donné son feu vert un peu plus tôt que d’habitude. Et il n’y avait pas que des photographes, mais aussi des officiels.“
“Oui, c’était certainement dangereux“, a-t-il ajouté. “Cela n’aurait pas dû se produire. Mais dans le tout dernier cas, il y avait un pilote au volant et sa voiture avait des freins“, a-t-il conclu.
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