De retour en Arabie Saoudite, les souvenirs de l’édition 2022 refont inévitablement surface. Alors qu’une attaque de missile avait eu lieu à quelques kilomètres du tracé de Djeddah, des discussions entre les pilotes et la F1 avaient duré pendant des heures. Les 20 pilotes n’étaient semble-t-il pas favorables à la poursuite du week-end de course. La F1 avait toutefois eu gain de cause au cours de négociations restées secrètes.
Hamilton énigmatique
En conférence de presse ce jeudi, les pilotes étaient invités à donner leur avis sur leur retour à Djeddah, un an après l’attaque de missile. Ainsi, Kevin Magnussen, Esteban Ocon, Lance Stroll et Sergio Pérez ont exprimé leur confiance envers la F1 pour assurer leur sécurité.
Lewis Hamilton, dernier pilote à donner son avis, s’est lui contenté d’une réponse courte mais cinglante : “Il n’y a pas grand-chose à ajouter. Tout le contraire de ce qu’ils ont dit.”
Ne développant pas davantage son propos, le septuple champion du monde a attisé la curiosité des journalistes présents dans la salle, qui ont tenté de le relancer. ”Je n’ai pas donné de détails. C’est donc une question d’interprétation,” a simplement répondu Hamilton.
Un impact positif sur les droits de l’homme
Lewis Hamilton n’a pas non plus souhaité indiquer s’il faisait référence à de la politique ou à la sécurité. ”C’est quelque chose que je ne veux pas aborder non plus. J’espère que tout le monde passera un bon week-end et que tout le monde rentrera chez lui sain et sauf. C’est tout ce que nous pouvons faire, n’est-ce pas ?”
Interrogé sur la possibilité de ne plus se rendre en Arabie Saoudite, le pilote Mercedes ne pense pas que ce soit la bonne solution. Hamilton veut au contraire sensibiliser la population locale. “Le fait est que si je ne suis pas là, la Formule 1 continuera sans moi“, reconnait-il. ”J’essaie donc d’apprendre le plus possible.”
“Lorsque je me rends dans ces différents endroits, j’ai toujours l’impression qu’en tant que sport, je dois sensibiliser les gens et essayer d’avoir un impact positif sur les droits de l’homme. Et j’ai le sentiment que le sport doit en faire plus. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je pense que nous devons toujours essayer de faire plus pour sensibiliser les gens aux problèmes qu’ils rencontrent.”
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