Depuis le retour de la trêve estivale, le discours chez Red Bull semble avoir évolué au sujet de Sergio Pérez. Après un enchaînement de week-ends compliqués, le baquet du Mexicain semble désormais plus que menacé, si l’on écoute le très exigeant Helmut Marko.
En effet, le conseiller Red Bull regrette la durée de son contrat, et surtout celui de Lando Norris chez McLaren, pilote qu’il aimerait bien voir évoluer aux côtés de son ami, Max Verstappen.
“Pérez n’est pas constant”, débute Marko, conseiller Red Bull, dans une interview avec Servus TV. ”Il n’est pas toujours concentré. Mais il a un contrat jusqu’en 2024 et Lando Norris a un contrat jusqu’en 2025. C’est dommage que ce soit pour si longtemps car il serait l’un des candidats.”
“Nous avions déjà conclu un accord avec Norris pour Toro Rosso à l’époque, jusqu’à ce que son manager se rende compte qu’il y avait une option dans le contrat avec McLaren”, poursuit Helmut Marko. “Mais en termes de jeunesse et de vitesse, il nous conviendrait très bien.”
“Sergio, quant à lui, a déjà plus de 30 ans et attend son quatrième enfant. Il a déjà d’autres intérêts, donc nous devrons voir ce qui se passera par la suite.”
Après ce tacle adressé à Sergio Pérez, Helmut Marko a malgré tout concédé que l’ancien pilote Racing Point avait été le coéquipier de Max Verstappen le plus solide ces dernières années.
“D’un côté, le baquet Red Bull est l’un des plus recherchés. Mais d’un autre côté, vous avez aussi Max Verstappen comme adversaire.”
“Vous avez besoin d’une personnalité très forte et aussi d’une force mentale incroyable pour cela. Pérez est celui qui y est parvenu le mieux de tous les pilotes ces dernières années, et qui a également remporté des victoires.”
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Après la polémique qui avait éclaté il y a près d’un an en raison de l’infraction au budget cap F1 de l’écurie Red Bull en 2021, les conclusions de la FIA étaient très attendues concernant le respect ou non du plafond budgétaire 2022.
Cette fois, aucune des dix équipes de F1 ne s’est rendue coupable d’un dépassement de ce budget cap : “L’Administration du Plafonnement des Coûts de la FIA a délivré des certificats de conformité à chacun des dix équipes.”
“L’examen a été un processus intensif et approfondi, commençant par une analyse détaillée de la documentation soumise par les concurrents”, a indiqué la FIA.
“En outre, il y a eu un contrôle approfondi de toutes les activités non liées à la F1 entreprises par les équipes, qui a comporté de multiples visites sur place dans les installations des équipes et des procédures d’audit minutieuses pour évaluer la conformité avec le Règlement Financier.”
“L’Administration du Plafonnement des Coûts de la FIA note que tous les concurrents ont agi à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus.”
Le budget cap F1 “continuera à être développé” par la FIA
“La FIA note également que le Règlement Financier est essentiel à la stabilité financière à long terme du sport, et qu’il continuera à être développé et affiné sur la base des conclusions de chaque processus de révision, tant en ce qui concerne le règlement lui-même, qui est rédigé et approuvé dans le cadre du processus de gouvernance de la Formule 1 de la FIA, que la manière dont il est mis en œuvre et contrôlé.”
“La FIA a fait et continuera à faire des investissements importants dans ce département pour le bénéfice collectif du sport.”
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Daniel Ricciardo souffre d’une fracture d’un métacarpe de la main gauche depuis son crash en essais libres à Zandvoort, le 25 août dernier.
Déjà absent lors du Grand Prix des Pays-Bas puis ce week-end à Monza, l’Australien qui poursuit son rétablissement, ne participera très probablement pas à la prochaine course dans les rues de Singapour (15-17 septembre).
Ricciardo pourrait ainsi viser un retour derrière le volant de l’AlphaTauri le week-end suivant à Suzuka (22-24 septembre), voire de manière plus probable au Qatar (6-8 octobre).
“Ricciardo est motivé pour être dans la voiture à Suzuka”
“Je pense qu’à Singapour, il n’y a aucune chance qu’il soit prêt pour cela”, a confirmé Christian Horner. “Et je pense que ce serait optimiste pour le Japon.”
“Mais je pense que son rétablissement se passe bien. Il a retrouvé la mobilité de sa main, il est maintenant en rééducation, mais nous avons vu avec les pilotes de moto que les retours précipités peuvent parfois faire plus de dégâts.”
“Nous voulons donc nous assurer qu’il est en pleine forme avant de reprendre le volant. Je pense qu’il est assez motivé pour être dans la voiture à Suzuka. Nous prenons les choses au jour le jour et nous voyons comment la récupération et la nature suivent leur cours.”
Difficile donc d’estimer une date exacte de retour pour Ricciardo, même si celle-ci devrait se situer lors d’un des trois prochains Grand Prix :
Grand Prix
Date
🇸🇬 Singapour
15-17 septembre
🇯🇵 Japon
22-24 septembre
🇶🇦 Qatar
6-8 octobre
Daniel Ricciardo absent, AlphaTauri bénéficie tout de même d’un remplaçant solide avec Liam Lawson, qui vient de terminer à une belle 11e place pour son deuxième Grand Prix en F1. Le Néo-zélandais est même passé devant de Vries et l’Australien au championnat grâce à ce résultat.
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“C’était évidemment de ma faute”, avait indiqué Hamilton après s’être excusé auprès de Piastri. “Je me suis retrouvé à côté et j’ai mal évalué l’espace que j’avais sur la droite, je l’ai accroché et cela peut arriver à tout moment.”
Interrogé sur cet incident, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a affirmé que Lewis Hamilton était le seul à admettre ses erreurs, estimant que la plupart des autres pilotes se plaignent dans le but d’éviter une éventuelle pénalité.
“Oui, c’était l’erreur de Lewis. Je pense que cinq secondes de pénalité, c’est le tarif dans ce cas-là”, a reconnu Toto Wolff.
“Ce sont des choses qui arrivent, c’est une bataille acharnée. Vous devez dépasser ici et nous en avons vu quelques-uns. C’est justifiable”, poursuit Wolff.
“Il est très fair-play, c’est le seul que je vois admettre et dire : ‘Je me suis trompé’. Nous venons d’avoir une discussion, [il m’a dit] : ‘Je ne l’ai pas vu sur la droite et c’est moi qui ai eu tort’.”
“C’est ce genre d’esprit sportif qu’il faut admirer chez lui. Presque tout le monde se plaint et râle pour essayer de ne pas obtenir de pénalité.”
Suite à cet incident ce dimanche à Monza, Lewis Hamilton a ramené sa Mercedes en sixième position alors qu’Oscar Piastri, 12e, a été éjecté du top 10.
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Sur une stratégie décalée, Lewis Hamilton était en train d’effectuer une belle remontée en fin de course grâce à des pneus médiums plus frais. Cependant, au 41e tour le pilote Mercedes a été jugé responsable d’un accrochage avec Oscar Piastri à l’entrée de la deuxième chicane.
“En dépassant Piastri à l’entrée du virage 4, Hamilton s’est déplacé vers la droite dans la zone de freinage et est entré en contact avec Piastri alors que ce dernier se déplaçait vers la droite en s’éloignant de lui et était proche du bord de la piste”, ont conclu les commissaires de course après avoir donné cinq secondes de pénalité à Hamilton.
The incident that landed Lewis Hamilton with a five-second penalty 💥
Lewis Hamilton, qui a rapidement compris son erreur de jugement, est allé s’excuser auprès d’Oscar Piastri directement en sortant de sa monoplace.
“C’était important parce que c’était évidemment de ma faute et ce n’était bien sûr pas intentionnel”, a indiqué Hamilton.
“Je me suis retrouvé à côté et j’ai mal évalué l’espace que j’avais sur la droite, je l’ai accroché et cela peut arriver à tout moment.”
“Mais j’ai su peu après que c’était ma faute, alors je voulais m’assurer qu’il sache que ce n’était pas intentionnel. C’est ce que font les gentlemen, n’est-ce pas ?”
De son côté, Oscar Piastri ne pouvait que constater sa course ruinée, malgré des excuses appréciées.
“Les commissaires ont rendu leur verdict, Lewis s’est déjà excusé auprès de moi”, a commenté Piastri au micro de la F1. “Malheureusement, je ne peux pas récupérer ma course, mais il n’y a rien de plus que je puisse faire ou demander.”
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