Premier coup dur de la saison pour Charles Leclerc, victime d’un problème moteur sur sa SF-23 dès le premier Grand Prix de l’année. Avant la course, une première alerte avait été repérée par Ferrari sur le moteur du Monégasque et plus particulièrement sur la partie électrique.
L’écurie italienne avait ainsi monté un deuxième pack de batteries (ES) et une deuxième unité de contrôle électronique (CE). Ces deux changements qui n’ont pas entraîné de pénalité signifiaient toutefois que Leclerc était déjà à la limite du quota pour ces deux éléments.
L’unité de contrôle électronique mise en cause
De retour dans le paddock après son arrêt en piste, Leclerc n’était pas capable d’expliquer le problème rencontré. Motorsport Italie a par la suite révélé que c’est la deuxième unité de contrôle électronique montée avant le Grand Prix qui était à l’origine de l’abandon du vice-champion du monde 2022. Alors que les changements d’avant-course semblaient être une simple précaution, cela n’était visiblement pas le cas et les ingénieurs moteur Ferrari vont devoir investiguer cette partie électrique.
Pénalisé dès la prochaine course ?
Le média italien précise également que si l’unité de contrôle électronique retirée après les qualifications ne peut pas être récupérée, Charles Leclerc subira une pénalité sur la grille de départ du prochain Grand Prix en Arabie Saoudite.