Le pilote monégasque de la Scuderia Ferrari disputera ce week-end un Grand Prix de F1 dans les rues qu’il arpente depuis sa naissance. Actuel septième du classement des pilotes, Charles Leclerc tentera à coup sûr de réaliser un bon week-end sur ses terres. Malchanceux à Monaco, le pilote de la Ferrari numéro 16 n’a jamais pu faire mieux qu’une quatrième place à l’arrivée du GP de Monaco.
Ce mardi, alors qu’il disputait un match de football de charité au Stade Louis II, le Monégasque a minimisé ses chances de victoire ce week-end.
“Les deux dernières années, nous avons fait la pole position“, a déclaré le pilote Ferrari, “mais malheureusement je n’ai pas pu la concrétiser en victoire le dimanche.“
“Et nous ne sommes plus dans la même situation que l’année dernière“, a ajouté le coéquipier de Carlos Sainz. “La voiture est beaucoup moins compétitive.“
“Nous verrons ce qu’il en est et je donnerai tout ce que j’ai comme d’habitude“, a déclaré Leclerc à RMC Sport.
Red Bull est la grande favorite à Monaco
“Mais très honnêtement, je pense que Red Bull est beaucoup plus fort sur tous les circuits. Même si on arrive à tout faire parfaitement sur un circuit comme celui-ci, le pilote a les moyens de faire la différence.“
“J’espère être en forme ce week-end et faire la différence le samedi, car le dimanche, il ne fait aucun doute que Red Bull sera aux avant-postes.“
“Bien sûr, les dépassements ne sont pas faciles ici, donc si nous faisons bien samedi, il y aura tout à jouer dimanche“, a conclu Charles Leclerc.
La saison passée, la Scuderia Ferrari avait brillé le samedi en plaçant ses deux monoplaces sur les premières lignes de la grille de départ. Toutefois, perturbée par la pluie le dimanche, Ferrari s’était sabordée. Sergio Pérez s’était alors imposé devant Carlos Sainz et Max Verstappen. En plus de devoir se battre face à Red Bull, Ferrari doit aujourd’hui composer avec de nouveaux rivaux comme Mercedes et Aston Martin.
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Aston Martin se veut ambitieuse en F1 et s’en donne les moyens. Basée à Silverstone, l’écurie britannique a récemment fait construire une toute nouvelle usine ainsi qu’une soufflerie dernier cri.
Après une saison 2022 compliquée, Aston Martin a créé la sensation en ce début de saison en s’imposant comme la deuxième force de la grille, derrière Red Bull. Nouvel arrivant chez les verts, Fernando Alonso a réussi à hisser à quatre reprises son AMR23 sur la troisième place d’un podium de F1. Toutefois, la firme détenue par Lawrence Stroll en veut plus et souhaite pouvoir bientôt se battre pour des titres mondiaux.
Pour cela, Aston Martin s’est offert les services de plusieurs ingénieurs en provenance des meilleures écuries comme Red Bull ou Mercedes. Cependant, Aston Martin est depuis 2009 une écurie cliente de Mercedes, une écurie qui elle aussi se bat pour des titres en F1.
“Mercedes a été et continue d’être un excellent partenaire“, a déclaré Martin Whitmarsh, PDG d’Aston Martin.
Aujourd’hui en concurrence avec l’écurie qui lui fournit des moteurs, Aston Martin désirait trouver un nouveau motoriste sans qu’il n’y ait le moindre conflit d’intérêts.
“Ils veulent gagner, nous sommes là pour gagner nous aussi et c’est là qu’il y a une certaine incompatibilité dans ces deux missions, c’est pourquoi nous avons pris cette décision.“
“Si vous voulez être numéro 1, vous devez aussi battre Mercedes, et battre une organisation aussi puissante est extrêmement difficile lorsque vous dépendez d’elle sur le plan de la propriété intellectuelle, l’équipement et les composants“, a poursuivi le Britannique.
La situation a changé en F1 pour Aston Martin
Aston Matin n’a pas choisi n’importe quel motoriste pour 2026. En effet, Honda est aujourd’hui un grand acteur du succès de Red Bull en F1. Le moteur nippon a permis à Max Verstappen de remporter deux titres pilotes et à Red Bull, un titre des constructeurs.
“Nous avons pu obtenir de bons résultats avec un budget modeste, mais maintenant la situation a changé. Nous voulons gagner, et les règlements de 2026 exigent non seulement l’intégration physique complète des composants et des pièces, mais aussi au niveau opérationnel.“
“Il est impossible de gagner sans cette coopération de travail totale, c’est pourquoi nous avons pris cette décision et sommes ravis d’avoir un partenaire aussi fantastique que Honda“, a conclu Martin Whitmarsh.
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Le double champion du monde en titre se prépare depuis maintenant trois semaines afin de briller à l’occasion du Grand Prix de Monaco. Un temps malchanceux avec les rails de Monte-Carlo, Max Verstappen y a tout de même décroché sa première victoire en 2021.
Le week-end dernier, la F1 a décidé, à juste titre, d’annuler le Grand Prix d’Émilie-Romagne suite à de terribles inondations. Malgré cette coupure, Max Verstappen est déterminé à reprendre le cours de sa saison.
“Je suis impatient de reprendre la course cette semaine. L’annulation d’Imola était le bon choix et je sais que ce n’était pas une décision facile. Mais certaines choses sont plus importantes que la course. C’était certainement le cas ici“, a déclaré Max Verstappen à Motorsport.com.
À Monaco, Verstappen veut performer dès le samedi
La saison passée, Sergio Pérez avait su profiter des errances de Ferrari pour y décrocher une impressionnante victoire. Aujourd’hui considéré comme le meilleur pilote sur les tracés urbain, ce week-end, le Mexicain va tout de même devoir se méfier de son voisin de garage.
“En se projetant sur le GP de Monaco, les qualifications sont si importantes que nous devons nous assurer d’être aussi forts que possible lors de cette séance“, a déclaré Max Verstappen.
En 2022, Max Verstappen n’était pas parvenu à signer le meilleur temps des qualifications, la faute à Sergio Pérez. En effet, le pilote mexicain avait prématurément mis un terme à la séance en allant taper le rail au virage du portier.
Le double champion du monde hollandais sait pertinemment qu’une grande partie du résultat de la course du dimanche se joue dès le samedi. En effet, l’étroitesse de la piste, confrontée à des monoplaces de plus en plus larges, rend les dépassements bien compliqués.
“La piste de Monaco est très étroite, encore plus que les autres circuits en ville. Réaliser un tour de qualification parfait est extrêmement difficile, mais en même temps très excitant. La course dépend souvent de la stratégie, car les dépassements sont presque impossibles. Et bien sûr, j’habite à Monaco. C’est agréable de rentrer à la maison tous les soirs pendant le week-end du Grand Prix“, a conclu Max Verstappen.
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Aston Martin effectue actuellement un début de saison fantastique et surprenant. Bien aidée par la fougue de Fernando Alonso, l’écurie de course anglaise fait office de meilleure écurie des autres, derrière Red Bull.
Depuis l’entame de la saison 2009, la firme basée à Silverstone utilisait les moteurs conçus et développés par Mercedes. Toutefois, les choses vont changer à partir de 2026. En effet, Aston Martin a officialisé son association avec Honda, le motoriste japonais.
De son côté, Honda avait initialement annoncé son retrait de la F1 en 2020. Le motoriste de Red Bull s’est cependant ravisé et a attendu la fin de la saison 2021 et le titre de Max Verstappen pour se retirer du monde de la Formule 1.
Honda a tout de même continué de fournir des moteurs à Red Bull et le fera jusqu’à l’issue de la saison 2025 de F1. Les étoiles se sont, semble-t-il, alignées puisque c’est à cette même date que le contrat liant Mercedes à Aston Martin prenait également fin.
Martin Whitmarsh, PDG d’Aston Martin Performance Technologies, a déclaré : “Notre futur partenariat avec Honda est l’une des dernières pièces du puzzle qui se met en place pour les projets ambitieux d’Aston Martin en Formule 1.“
En effet, l’écurie détenue par Lawrence Stroll, père du pilote de F1, se montre ambitieuse et vise des titres mondiaux à plus ou moins court terme. La firme britannique s’est même dotée d’une toute nouvelle usine et d’une soufflerie flambant neuve.
De son côté, Honda, qui semblait se détacher petit à petit du monde de la F1, a été motivée par les ambitions écologiques de la F1 pour cette nouvelle association au-delà de 2026.
Honda se lance dans un nouveau défi en Formule 1
Toshihiro Mibe, PDG de Honda “L’une des principales raisons pour lesquelles nous avons décidé de relever ce nouveau est que la catégorie reine du sport automobile s’efforce de devenir une série de courses durables, ce qui est conforme à la direction que Honda souhaite prendre [la neutralité carbone] et qu’elle deviendra une plateforme qui facilitera le développement de nos technologies d’électrification.“
“Nous pensons que les technologies et le savoir-faire acquis dans le cadre de ce nouveau défi peuvent potentiellement être appliqués directement à nos futurs véhicules électriques de série, tels qu’un modèle sportif phare électrique, et aux technologies d’électrification dans divers domaines, y compris l’eVTOL, qui fait actuellement l’objet de travaux de recherche et de développement.“
Forte de son expérience et de ses récents succès avec Red Bull, l’arrivée des moteurs Honda dans les monoplaces vertes pourrait faire passer Aston Martin dans une autre dimension. Aujourd’hui, écurie cliente, la firme britannique deviendra l’écurie officielle de Honda en F1.
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Ces pilotes étaient Juan Pablo Montoya et “Monsieur Le Mans“ Tom Kristensen. Finalement, l’équipe a démarré avec David Coulthard la première année tandis que Christian Klien et Vitantonio Liuzzi ont alterné sur le deuxième siège.
Pratiquement deux décennies après avoir succédé à Jaguar Racing, Red Bull fait aujourd’hui partie des meilleures écuries en F1. La première période de gloire a été marquée par Sebastian Vettel et s’est déroulée de 2010 à 2013. Durant cette période, l’Allemand a réussi à devenir quadruple champion du monde. De son côté, Red Bull avait elle aussi remporté à quatre reprises les titres constructeurs.
Red Bull semble bien partie pour vivre une seconde période de gloire avec Max Verstappen et les redoutables monoplaces imaginées par Adrian Newey.
Si la formation basée à Milton Keynes a fait éclore ou exploser la carrière de nombreux pilotes en F1, Horner regrette de ne pas avoir réussi à attirer deux noms bien connus du sport automobile.
“Il y en a eu quelques-uns (pilotes, NDLR) au fil des ans que j’aurais aimé voir conduire pour Red Bull“, a expliqué Horner dans le podcast Extraordinary Tales With Seb Coe. L’un d’entre eux est Juan Pablo Montoya. Le Colombien, aujourd’hui âgé de 47 ans, a commencé sa carrière en Formule 1 en 2001 chez Williams. Il a rejoint McLaren en 2005, écurie avec laquelle il a pris sa retraite mi-2006 avec seulement 7 victoires à son actif. Horner estime que c’est trop peu pour un pilote de sa trempe.
“Je pense que Montoya n’a pas eu la carrière qu’il aurait dû avoir en Formule 1. Je pense que c’était un pilote extrêmement talentueux qui aurait dû accomplir plus de choses.“
Horner avait testé Kristensen chez Arden
Mais il n’y a pas que Montoya qu’il considère comme une opportunité manquée, Tom Kristensen, neuf fois vainqueur au Mans, était également sur la liste de la firme autrichienne.
“Il y a un pilote que j’ai testé chez Arden et que j’ai trouvé phénoménal, mais qui a manqué la Formule 1. Il s’agissait d’un certain Tom Kristensen, qui a ensuite connu un grand succès en endurance“, a conclu Christian Horner.
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