Départ – Pérez prend la tête, abandon pour Piastri
Comme souvent au départ à Spa-Francorchamps, le premier virage est chaotique. 2023 n’a pas échappé à la règle puisqu’Oscar Piastri et Carlos Sainz se sont accrochés à l’intérieur du virage de La Source.
Un contact qui a mis fin à la course de la McLaren alors que la Ferrari voyait sa course ruinée avec de sérieux dégâts. Sainz abandonnera finalement au 25e tour de course.
Lors de ce départ, Sergio Pérez a immédiatement passé Charles Leclerc aux Combes. Derrière, Max Verstappen était déjà quatrième.
Très vite, le leader du championnat a dépassé Lewis Hamilton et Charles Leclerc pour remonter jusqu’en deuxième position.
Au tour 14, le leader de la course, Sergio Pérez et Charles Leclerc, troisième, passent au stand chausser des médiums. Un tour plus tard, Max Verstappen couvre cette stratégie, tout en ayant un nouvel échange tendu avec son ingénieur “GP”.
Encore un échange tendu entre GP et Max Verstappen :
📻 Verstappen : "On le fait tous les deux [avec Pérez] ou quoi ?"
📻 GP : "Tu dois juste suivre mes instructions."
📻 Verstappen : "Je veux savoir si les deux voitures le font."
Au 17e tour, après cette fenêtre d’arrêts au stand, Max Verstappen a très facilement déposé son coéquipier, Sergio Pérez, pour prendre la tête de la course. Le Néerlandais s’est ensuite rapidement envolé.
Arrivée de la pluie à la mi-course
Attendue, la pluie a bel et bien fait son apparition sur le tracé de Spa-Francorchamps aux alentours du 20e tour de course. Toutefois, l’intensité était bien moindre comparée à ce samedi au moment du départ de la course sprint.
Les pneus intermédiaires n’étant pas nécessaires, les pilotes devaient survivre avec les slicks. Max Verstappen, intouchable leader, s’est même fait une frayeur dans le Raidillon. “J’ai failli la perdre”, indiquait-il à la radio.
Une fois la pluie éloignée du tracé belge, le soleil était (enfin) de retour ! L’occasion pour les pilotes de s’arrêter une seconde fois au stand. Au 31e tour, le top 6 avait ainsi chaussé des gommes tendres, largement suffisantes pour rallier l’arrivée.
Max Verstappen menait alors avec 10 secondes d’avance sur Sergio Pérez, puis venait Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Fernando Alonso et George Russell.
Un peu plus loin dans le peloton, Pierre Gasly bataillait avec Alex Albon pour le gain de la 11e position. Le Français, bloqué pendant plusieurs tours derrière la ‘fusée’ Albon, a enfin réussi à passer la Williams en effectuant un superbe dépassement à la fin du deuxième secteur.
Gasly passe enfin la fusée Albon, et tient jusqu'aux Combes !
Alors que le suspense pour la victoire est inexistant, comme toujours ou presque cette saison, c’est Max Verstappen et son ingénieur Gianpiero Lambiase, dit “GP”, qui continuent d’animer la course via leurs échanges radio…
GP et Verstappen continuent leurs échanges radio… 😭
📻 GP : "Ce pneu a eu une dégradation raisonnable dans le premier relais. Je te demande d'utiliser un peu plus ta tête."
📻 Verstappen : "Je peux aussi attaquer et on fera un arrêt supplémentaire. Ça fera un entraînement… pic.twitter.com/6ChKte8Sme
Côté français, on enchaîne les beaux dépassements. Après Pierre Gasly sur Alex Albon, c’est Esteban Ocon, sur Yuki Tsunoda, qui passe à l’extérieur aux Combes grâce à une belle manoeuvre. Le Français passait donc 9e avant d’aller chercher Lance Stroll et la 8e position à l’arrivée.
Max Verstappen s’impose donc facilement dans ce Grand Prix de Belgique F1, en collant 22 secondes à son coéquipier, Sergio Pérez.
Charles Leclerc complète le podium alors que Lewis Hamilton, quatrième, est allé chercher le meilleur tour dans la dernière boucle.
Concernant “l’Équipe de France de F1”, Esteban Ocon marque les quatre points de la huitième place, tandis que Pierre Gasly échoue aux portes du top 10.
Le classement du Grand Prix de Belgique de F1 2023
P
Pilote
Écarts
Points
1
Max Verstappen
25
2
Sergio Pérez
+ 22.3
18
3
Charles Leclerc
+ 32.2
15
4
Lewis Hamilton (MT)
+ 49.6
13
5
Fernando Alonso
+ 56.1
10
6
George Russell
+ 63.1
8
7
Lando Norris
+ 73.7
6
8
Esteban Ocon
+ 74.7
4
9
Lance Stroll
+ 79.3
2
10
Yuki Tsunoda
+ 80.2
1
11
Pierre Gasly
+ 83.0
12
Valtteri Bottas
+ 85.1
13
Zhou Guanyu
+ 95.4
14
Alexander Albon
+ 96.1
15
Kevin Magnussen
+ 101.7
16
Daniel Ricciardo
+ 103.0
17
Logan Sargeant
+ 104.4
18
Nico Hülkenberg
+ 110.4
–
Carlos Sainz
Ab.
–
Oscar Piastri
Ab.
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Après avoir été nommé à la tête de l’écurie Alpine F1 début 2022, Otmar Szafnauer a payé le manque de résultat de son équipe en 2023.
Après l’annonce de son éviction, le futur ex-team principal d’Alpine F1 reproche à sa hiérarchie de ne pas lui avoir laissé suffisamment de temps.
“La réalité, c’est que les changements prennent du temps”, a affirmé Szafnauer à Sky Sports Allemagne. “J’ai engagé quelques bonnes personnes venant d’autres équipes, mais elles sont encore coincées dans leurs contrats et ne rejoindront l’équipe qu’en 2024 ou 2025.”
“Tu ne peux pas vraiment faire avancer le développement si les gens ne sont pas là”, poursuit Szafnauer. “Il faut du temps pour que les gens arrivent et il faut du temps pour que les gens travaillent correctement ensemble.”
“Je dis toujours : ‘Tu ne peux pas mettre neuf femmes enceintes et espérer avoir un bébé dans un mois‘.”
Otmar Szafnauer, qui quittera Alpine F1 après le Grand Prix de Belgique, a préféré réagir avec humour sur sa situation personnelle.
“C’est inhabituel. Mais je vais faire de mon mieux ici. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est que nous avons un week-end sprint et que nous pouvons donc encore courir deux fois. La mauvaise, c’est qu’il faudra attendre un an avant de pouvoir le faire à nouveau.”
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Pierre Gasly, qui a terminé à une excellente troisième position lors de la course sprint, a tenu à partager son sentiment d’insécurité ressenti dans le peloton.
Le Français n’était en effet pas serein au volant de son Alpine, avec une visibilité très faible en raison de l’énorme spray dégagé par les monoplaces de F1.
“J’étais en sixième position et je suis presque sûr que lorsque vous êtes premier ou deuxième, c’est légèrement différent et lorsque vous êtes à l’arrière, c’est probablement pire”, a indiqué Gasly.
“Il faut demander aux 20 pilotes ce qu’ils ont ressenti, mais je ne pouvais rien voir. Si Oscar [Piastri] ou Max [Verstappen] était en plein milieu de la ligne droite, alors je l’aurais directement percuté.”
“Je ne voyais même pas à 10 ou 20 mètres devant moi et même lorsque nous faisions chauffer les pneus et tout le reste, c’était juste… vous espérez le meilleur, mais je ne me sentais pas en sécurité.”
“Quand ils ont relancé la course, j’espérais vraiment que rien… qu’aucun gars ne sorte de la piste ou ne se crashe et ne soit arrêté au milieu de la ligne droite, parce que nous savons évidemment ce qui s’est produit dans le passé”, poursuit Pierre Gasly.
“Ce n’est pas vraiment une question de conditions parce que la piste était probablement praticable depuis le premier tour, mais le problème, c’est la visibilité dans le spray.Actuellement, c’est tellement énorme à l’arrière de ces voitures que l’eau reste en l’air.”
“J’étais P6, je ne voyais rien, alors je ne peux qu’imaginer à quel point c’était mauvais à l’arrière du peloton. Et je voulais déjà m’arrêter directement pour les intermédiaires, mais cela n’a fait qu’ajouter une motivation supplémentaire pour rentrer au stand et avoir de la visibilité parce que dans la ligne droite [vous] ne savez pas ce qui peut arriver.”
“Alors oui, c’est une décision délicate.Vous voulez courir, mais en même temps, je suis content que tout se soit bien passé aujourd’hui. Mais il suffit qu’un seul pilote soit arrêté au mauvais endroit dans la ligne droite pour que les choses tournent mal très rapidement”, a conclu Pierre Gasly.
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Après un début de course sprint chaotique où les pilotes se sont arrêtés pour chausser les pneus intermédiaires, Lewis Hamilton et Sergio Pérez se sont retrouvés en bataille pour la quatrième position.
Un duel qui a très rapidement abouti à un contact au virage 14 lors du sixième tour. Hamilton qui était plus rapide que Pérez, a plongé à l’intérieur avant de sous-virer dans la Red Bull du Mexicain.
Les commissaires ont alors infligé cinq secondes de pénalité à Lewis Hamilton, jugé responsable de cet accrochage, alors que Sergio Pérez était contraint à l’abandon, en raison “d’énormes dégâts”.
“Le contact avec Lewis [Hamilton] a provoqué d’énormes dégâts”, a indiqué Pérez. “Il a juste tapé tout le côté droit de la voiture. C’était game over, nous avons perdu trop d’adhérence.”
“Je pense qu’il a manqué d’adhérence, il n’a pas pu ralentir à temps et m’a juste percuté en provoquant des dégâts sur mon fond plat.”
“Je crois qu’il était un peu pressé. Tout le monde était pressé de remonter aujourd’hui car c’était une course très courte. Alors, il faut prendre ces risques, mais ce n’était pas agréable de voir ma course ruinée par lui.”
“Ça se présentait très bien. L’équipe a réalisé une très bonne stratégie pour remonter. Nous étions sur le point de passer Gasly juste avant la Safety Car.”
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Lewis Hamilton et Sergio Pérez se sont légèrement accrochés lors du sixième tour de course lors du sprint, alors que les deux pilotes étaient en bataille pour la quatrième position.
Le Mexicain, en difficulté avec ses pneus, était particulièrement lent, c’est alors qu’Hamilton a tenté de s’infiltrer à l’intérieur de la Red Bull au virage 14. Dans des conditions d’adhérence précaire, la Mercedes a ainsi sous-viré dans les pontons de Pérez.
Les commissaires ont jugé que Lewis Hamilton était responsable de cet accrochage et lui ont infligé cinq secondes de pénalité, le faisant dégringoler de la quatrième à la septième position finale. De son côté, Sergio Pérez a été contraint à l’abandon.
“C’était un incident de course, je pense, j’ai essayé de passer à l’intérieur”, a analysé Hamilton. “Les conditions sont difficiles, nous faisons tous de notre mieux.”
“Bien sûr, ce n’était pas intentionnel. J’ai cherché une ouverture, il était lent dans le virage 14, j’ai pris l’intérieur, plus d’une demi-longueur de voiture à l’intérieur et si vous ne tentez pas lorsqu’il y a une ouverture, vous ne faites plus la course, comme l’a dit un jour Ayrton.”
“C’est ce que j’ai fait. Quand j’ai revu l’action, j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un incident de course. Nous ne voulons pas être découragés de se battre.”
Même si Hamilton a perdu trois points avec cette pénalité, le Britannique n’est pas plus affecté que cela car la seule chose qui compte, c’est “gagner”.
“Dans une course comme celle-ci, je ne m’en préoccupe pas trop. On ne gagne pas beaucoup de points. Cela aurait été bien de finir quatrième, mais je m’en fiche, je veux gagner. Quatrième et septième, cela ne fait pas de différence.”
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