Le minimum syndical
L’insolence avec laquelle Red Bull a dominé la saison 2022 laisse penser que le minimum syndical pour l’équipe championne en titre consisterait à permettre une nouvelle fois à Max Verstappen de coiffer la couronne mondiale -pour rejoindre, notamment, Ayrton Senna, Nelson Piquet et Niki Lauda au palmarès des triple champions-. Après les circonstances dans lesquelles le Hollandais a remporté son premier titre en 2021 et le déferlement médiatique entourant les questions de respect du plafond budgétaire en 2022, Verstappen et son équipe attendent un titre vierge de toute polémique, faisant taire la critique. Le team n’a par ailleurs pas d’autre ambition que de ramener la couronne des constructeurs et maintenir son cycle de domination.
L’espoir inavouable
Une saison de records absolus, voici ce qui reste à aller conquérir ! La précocité avec laquelle le titre peut être acquis sur une saison aussi longue que la campagne 2023 n’est pas aisée à battre, mais l’écart de points entre le Champion et son dauphin, peut, pour les mêmes raisons, être faramineux. Red Bull espère cette fois signer le doublé au général avec Pérez placé second au terme de la saison, se battre systématiquement pour victoires et doublés, et laisser le premier représentant d’une équipe rivale, loin ; très loin…
Vers le futur
Le moteur Honda est désormais baptisé Red Bull Powertrain et l’on sait Ford dans les starting-blocks pour entamer la collaboration avec le team à partir de 2026. C’est tout un équilibre qui doit encore se mettre en place entre l’équipe et Red Bull Technology pour assurer les succès de demain. L’équipe tourne pleinement autour de Verstappen et l’une des questions qui animera brièvement Christian Horner et Helmut Marko sera de déterminer qui placer à ses côtés à compter de la saison 2024.