Adrian Newey est considéré par ses pairs comme l’un des plus grands ingénieurs de son époque. Le directeur technique de Red Bull est en effet le père de certaines des voitures les plus victorieuses de l’histoire de la F1.
L’ingénieur britannique a travaillé pour de nombreuses écuries de Formule 1 (Red Bull Racing, March Engineering, McLaren Racing, Williams F1 Team et Fittipaldi Automotive). Sur son petit carnet et sous son crayon, il a été à l’origine de 12 titres pilotes et 11 titres constructeurs.
Parmi ces monoplaces, on peut citer la quasi-imbattable Red Bull RB18 (2022), 17 victoires en 22 Grand Prix (77,3 %) ou la redoutable Williams FW18 (1996) 12 victoires en 16 Grand Prix (75%).
Sa dernière création, la RB19, semble être partie sur des bases encore plus solides que sa prédécesseure. En effet, depuis le début de la saison 2023 de Formule 1, les RB19 de Max Verstappen et de Sergio Pérez ont tout simplement remporté toutes les courses (Grand Prix et course sprint).
Un tel succès fait bien évidemment tourner les têtes de beaucoup de monde dans le paddock. Dernièrement, son nom a été associé à un départ vers Mercedes, et même Ferrari. Toutefois, l’ingénieur de génie a décidé de rester fidèle à son employeur actuel, Red Bull.
Adrian Newey architecte du succès de Red Bull en F1 – ©️ Red Bull Content Pool
La carrière d’Adrian Newey aurait cependant pu prendre un tout autre tournant il y a de cela quelques décennies. S’adressant à Sky Italy, le Britannique a révélé qu’il avait envisagé l’idée de rejoindre Ferrari.
“J’ai eu des discussions avec Ferrari dans le passé“, a déclaré Newey. “J’ai été très tenté parce que c’est une marque légendaire.“
“La période la plus tentante aurait été entre 1993 et 1997, lorsque je suis passé de Williams à McLaren.“
Toutefois, ce qui fait en partie la légende de Ferrari, a bloqué la signature d’Adrian Newey. Alors que de nombreuses écuries opèrent depuis l’Angleterre, Ferrari travaille depuis toujours dans son fief de Maranello.
“Ce fut un choix très difficile. À l’époque, mes enfants étaient jeunes et je ne savais pas comment ils s’adapteraient à une école italienne. Si je devais rejoindre une équipe basée en Italie, je devrais déménager en Italie avec ma famille.“
“Changer d’équipe représente toujours une énorme charge de travail pour se réinstaller et s’approprier les méthodes de travail. Honnêtement, si j’avais 20 ans de moins, je le ferais peut-être“, a conclu Adrian Newey.
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