P6 et P7 à l’arrivée à Djeddah, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont été incapables de se battre pour le podium. Malgré un rythme encourageant en qualifications et même en première partie de course, le passage aux pneus durs a révélé les faiblesses de la SF-23.
Vasseur : “Ça ne va pas”
Invité à réagir sur Canal Plus, Fred Vasseur n’a pas caché sa déception, mais aussi son incompréhension face au rythme de ses monoplaces. “Satisfait ? Pas du tout“, répondait le Français. “On avait plutôt un bon rythme en qualif. On était largement devant Aston [Martin] et Mercedes et c’était le contraire en course. Donc il faut qu’on comprenne pourquoi on a une si grosse perte entre les deux par rapport à la concurrence.”
”Je dirais que c’était plutôt pas trop mal en début de course, surtout pour Charles [Leclerc] qui a réussi à remonter de P12 à P6. Mais avec les [pneus] durs, on s’est complètement écroulés. Ça ne va pas. Il faut qu’on comprenne ce qu’il se passe avec ces pneus. Je ne blâme pas du tout les pneus, c’est nous qui ne sommes pas capables de les faire marcher.“
Un pneu dur qui pose question
“Je ne pense pas que ça vienne spécialement du pneu en lui-même ou du type de course, c’est qu’on arrive pas à faire fonctionner le pneu de notre côté, côté châssis, sur le rythme [en pneus durs]“, a reconnu l’ancien directeur de l’écurie Alfa Romeo.
“On est plutôt 3/4 dixièmes devant Mercedes et Aston [Martin] en qualifications sur un tour, et tout le monde pousse. Quand on se retrouve en course, sur le premier relais, je pense qu’on est plutôt dans le match, voire un peu mieux qu’eux. Et avec le deuxième type de pneus (les durs), on est complètement à côté de la plaque.“
“On est derrière, à nous de comprendre et de corriger“, concluait Vasseur.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Lire aussi :