Carlos Sainz et Oscar Piastri ont vu leur Grand Prix de Belgique ruiné dès le premier virage, la faute à un contact appuyé entre les deux monoplaces.
Respectivement quatrième et cinquième sur la grille, Sainz et Piastri ont pris un envol similaire. La Ferrari a ensuite tenté de passer Lewis Hamilton à l’intérieur du premier virage avec un freinage agressif, bloquant même sa roue avant droite.
Problème, la McLaren de Piastri, pointait également son aileron avant au même moment à la corde dans le virage de La Source.
Sainz juge la manœuvre de Piastri “un peu optimiste”
Après la course, abandonnée par les deux pilotes, Carlos Sainz a jugé Oscar Piastri comme étant le principal responsable de l’incident, même si les commissaires de course n’ont donné aucune pénalité.
“Je pense que j’étais à l’attaque avec Lewis, et je pense que j’avais pratiquement réussi le dépassement dans le premier virage”, a affirmé Sainz.
“J’ai pris la corde proprement, mais malheureusement, je pense qu’Oscar a essayé de faire une manœuvre un peu optimiste sur moi.”
“C’est un peu dommage parce que quand on revoit les courses passées ici à Spa, ce qui a été l’incident typique du premier virage, c’est exactement ça. Tous ceux qui tentent de prendre la ligne intérieure dans le premier virage et qui essaient d’en tirer avantage génèrent généralement un incident ou un crash.”
“J’ai parfaitement pris la corde et j’ai dépassé Lewis. Si vous regardez ma caméra embarquée, oui, je bloque ma roue, mais je ne loupe pas le virage.”
Le départ du Grand Prix de Belgique 2023 – ©️ Red Bull Content Pool
Pour Sainz, Piastri devait céder
Sainz a par ailleurs indiqué qu’il savait que Piastri était à l’intérieur avant d’affirmer que c’était à l’Australien de céder et non lui.
“Mais à un moment donné, quelqu’un doit céder, et je pense que c’est le gars qui est au niveau de mon arrière-droit qui doit céder.”
“Ce n’est pas à moi de le laisser me dépasser dans le premier virage, surtout quand j’ai presque terminé mon dépassement sur Lewis.”
Carlos Sainz a également expliqué pourquoi il avait effectué autant de tours avec une voiture très endommagée : “C’était pratiquement impossible à conduire, mais nous avons continué et nous n’avons pas abandonné au cas où il y aurait eu un drapeau rouge.”
“Et puis, quand la pluie est passée et qu’il n’y a pas eu de drapeau rouge, nous avons abandonné”, a conclu le pilote Ferrari.
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